Alors qu’il est actuellement en vacances avant de reprendre l’entraînement pour la dernière saison de sa carrière, qu’il terminera en juin prochain après avoir quitté le Dauphiné Libéré, Romain Bardet s’est exprimé sur l’évolution du cyclisme et sur l’émergence d’un coureur extraordinaire comme Tadej Pogacar.
Lors d’un entretien accordé à Eurosport.fr, Romain Bardetqui terminera sa carrière en milieu de saison prochaine, après avoir quitté le Dauphiné Libéré, a évoqué l’évolution du cyclisme et l’émergence d’un coureur unique, Tadej Pogacar.
“Pogacar, apparemment, il ne savait pas s’entraîner”
Romain Bardet expliqué notamment : « Apparemment, il ne savait pas s’entraîner. Maintenant, il le sait. Il rassemble un potentiel que l’on a pu constater ces dernières années sur ses deux premiers Tour de France qu’il a remportés dans la catégorie. Il est tellement supérieur… C’est difficile à expliquer. Je ne passe pas beaucoup de temps à chercher des explications. Même étant contemporain et dans l’industrie, on a le sentiment de ne pas vraiment faire partie de ses adversaires. ».
“On a l’impression de ne pas être vraiment un adversaire”
Fataliste, le champion de France n’a pas caché que la supériorité du leader slovène était telle qu’il lui est arrivé à plusieurs reprises de prendre le départ d’une course en sachant pertinemment qu’il en ressortirait vainqueur, quelle que soit la configuration. de la course et des stratégies adoptées : « Il y a eu plusieurs courses où je savais d’avance que Pogacar allait gagner. De mémoire, je dirais les Strade Bianche, le GP de Montréal et le Championnat du Monde. J’étais persuadé que s’il n’y avait pas de panne mécanique, c’était déjà décidé à l’avance. Avais-je déjà vécu cela dans ma carrière ? Non, jamais. Avant, il y avait encore une certaine vulnérabilité qu’on trouvait ailleurs, dans l’équipe par exemple. Là, on savait, même sur le Tour de France, que si on voyait l’EAU se déplacer en tête du peloton dès les premiers kilomètres pour contrôler la formation de l’échappée, qu’il allait remporter l’étape derrière. Sur le Giro, pareil. C’est arrivé au moins dix fois cette saison. ».
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