Dans l’après-midi du mardi 12 novembre 2024, un adolescent de 17 ans est décédé à Sarcelles (Val-d’Oise) “d’un coup au coeur”, relier ses proches auAFP. Le maire de la ville a présenté ses condoléances à la famille et a demandé n’oublie pas “prévention” face à la violence “ce qui devient monnaie courante”.
« Il est mort sur le parking derrière l’arrêt de bus, en plein jour, devant tout le monde. Vous voyez à quel point les gens sont devenus fous ? “, s’inquiète Sofiane, 30 ans, qui se présente comme le cousin de la victime et dit venir d’un autre département pour subvenir aux besoins de sa famille.
L’agression s’est produite mardi peu avant 17 heures, devant un grand centre commercial. La nuit venait de tomber sur le parking lorsque l’adolescent a été constaté mort.
Attaqué par un groupe
Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait été agressé par un groupe de voyageurs alors qu’il descendait d’un bus, avant d’être agressé par l’un d’entre eux qui l’aurait poignardé à mort. L’enquête suit notamment la piste d’une rivalité entre jeunes de différents quartiers.
L’adolescent habitait à 100 mètres de l’arrêt de bus, dans un HLM de la commune de Chantepie. Sans parler à la presse, les parents ont reçu des visiteurs toute la journée. Et devant le petit bâtiment gris, une des tantes de la victime a soudain laissé déborder son excès de douleur et de colère.
« Mon neveu de 17 ans a été lâchement assassiné d’une balle dans le cœur » dit àAFP Zakia, 45 ans, explique qu’elle est issue d’une famille française d’origine algérienne, son grand-père était arrivé à la fin des années 1950 pour travailler dans le bâtiment.
«C’est arrivé à mon neveu, ça arrivera à un autre. Ce sera juste un Arabe ou un Noir mort. dés. « Ce serait quelqu’un d’une autre communauté, il y aurait des ministres, il y aurait le président, il dirait ‘c’est inadmissible et je le condamne’. Eh bien, je dis : c’est inconcevable et je condamne la mort de mon neveu.”
Sur le parking où a eu lieu le meurtre, un groupe de jeunes s’est rassemblé autour d’une voiture. “Il est difficile,” on glisse, “C’était un gars avec qui nous traînions tous les jours, un gars bien.” Un autre l’interrompt : “Un de nos frères est mort, nous ne voulons même pas parler.”
Des violences qui deviennent monnaie courante
Le maire de Sarcelles, Patrick Haddad, venu parler aux parents, est reparti sans faire de déclaration. Il a ensuite publié une déclaration expliquant que le meurtre était survenu après que trois jeunes aient été blessés. “la semaine dernière devant une école” et “le tournage d’un autre il y a un mois et demi” à 22 ans.
Ce « escalade des meurtres » se produit “souvent dans un contexte de trafic de drogue”, le maire s’avance en promettant de le faire “renforcer la lutte contre ces violences” localement.
Mais devant « une violence qui devient monnaie courante »il « Regrette que la prévention soit largement absente du plan du gouvernement » Barnier, selon lui, lutte contre le trafic de drogue « en dehors de toute politique de la ville, dont les crédits diminuent considérablement ».
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