“Les marqueurs naturels valent de l’or dans un lingot”

Sommes-nous trop durs envers Cole Caufield ? Même si le petit attaquant se retrouve à égalité au premier rang des buteurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) avec 12 buts, ses lacunes défensives reviennent constamment sur la table.

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Comme l’a rappelé Anthony Martineau lors de sa chronique à l’émission JIC à TVA Sports, on a souvent tendance à critiquer plus durement les buteurs naturels avant de déplorer leur départ lorsqu’ils quittent Montréal.

« Dans l’histoire récente du Canadien de Montréal, il semble qu’avec les marqueurs naturels, il y ait toujours un « oui, mais… ». Michael Ryder, oui, mais il n’a pas patiné. Tyler Toffoli, oui, mais il ne fait que pelleter et il n’est pas rapide non plus. Cammalleri est un gars de la périphérie. Pacioretty, malgré sa taille, n’a pas touché. Mais quand ces gars-là partent, on finit toujours par s’ennuyer», se souvient Martineau.

Dans le cas de Caufield, c’est surtout son apport en défense ainsi que sa maigre réussite à récupérer la rondelle qui attire les critiques à son égard. Pourtant, Caufield fait ce que peu de joueurs sont capables de faire de façon régulière dans la LNH : faire briller le feu rouge des buts adverses.

« La chose la plus difficile au hockey, c’est de marquer des buts. Le bon vieux Bob Bissonnette le disait : « Que sont les marqueurs naturels ? C’est de l’or dans un lingot ». Et Cole Caufield en fait partie», ajoute Martineau.

Si on le compare aux joueurs de sa cuvée, Caufield s’annonce très bien. Il est premier pour la moyenne de buts par match (0,42) ainsi que pour les buts gagnants (18) et se classe deuxième pour les buts à cinq contre cinq (66) ainsi que pour les tirs (731) parmi tous les joueurs sélectionnés lors de la Vente aux enchères 2019.

«Caufield n’est pas un joueur parfait, mais depuis le début de sa carrière, il fait ce qu’on lui demande selon le salaire qu’on lui donne: il marque des buts et il produit», conclut Martineau.