Les signalements de violences dans le sport continuent d’arriver : en moyenne, il y a « cinq à six signalements par jour ». Ces données, issues de la plateforme Signal-Sports, créée en 2019 pour recueillir et traiter les témoignages de violences, viennent d’être révélées, mardi 12 novembre, par le ministre des Sports et de la Jeunesse Gil Avérous.
Victimes parlant
“Il y a plutôt six plaintes par jour en ce moment”, a assuré le ministre devant la presse, en marge des assises nationales pour la prévention des violences dans le sport, qui se sont déroulées à la Maison du sport français à Paris. Dans son discours, il a souligné « le rôle d’exemple pour ceux qui ont été les premiers à s’exprimer et pour ceux qui ont été victimes ».[…]qui n’osaient pas le dire parce qu’on leur avait fait croire que c’était indescriptible. » “Maintenant, ils font le grand pas”, a ajouté le ministre.
1 500 enquêtes administratives, 400 personnes impliquées
Depuis la création de la plateforme, près de 1 500 enquêtes administratives ont été lancées, avec 392 dossiers en 2024 et près de 400 personnes impliquées. Près de deux plaintes sur trois concernent des faits de violences sexuelles, selon les données communiquées par le ministère des Sports.
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Au total, plus de 70 % des victimes sont des femmes et presque autant étaient mineures au moment de l’accident. Pour Gil Avérous, « la meilleure manière d’en finir avec tout cela est d’identifier ceux qui individuellement en sont à l’origine ».
Depuis 2021, les éducateurs sportifs bénévoles sont soumis à un contrôle, qui permet de vérifier leur casier judiciaire, un dispositif qui a été étendu aux juges, arbitres, surveillants de natation et autres opérateurs travaillant avec des mineurs. On estime que 2,8 millions de contrôles d’intégrité sont effectués chaque année.
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