Un glissement de terrain qui aurait pu tourner au drame, dans le 3e arrondissement de Marseille. Mardi 12 novembre au matin, en commençant leur semaine, les enseignants et 287 élèves de l’école primaire Révolution, rue du jet d’eau, ont retrouvé une partie de la cour de leur cantine près de trois mètres plus bas après l’effondrement de son mur de soutènement. Si l’espace leur est accessible, aucun d’entre eux n’était là au moment de l’éboulement de samedi.
Représentant plusieurs tonnes de gravats, l’éboulis terminait sa course à un mètre des tables dressées à l’extérieur par les associations du Comptoir de la Victorine (3e), où les artistes en résidence profitaient du grand air et des rires des enfants. Ce n’est plus le cas avec l’installation d’un périmètre de sécurité autour du trou béant, entouré de barrières des services techniques de la Ville.
Un sol désimperméabilisé pointé du doigt
Parmi les enseignants, on décrit le mur qui s’est effondré comme «dangereux« . “Il y avait un écart de 20 centimètres entre le sol en béton de la cour et nos jardins communs. Nous n’avons pas eu le temps de nous en occuper, il a été négligé et l’eau de pluie a pu s’y stocker.», pense-t-il.
Parmi les parents, plusieurs affirment que «le sol sous la cour n’est pas stable, on le voit avec toutes les irrégularités qui provoquent des chutes», disent-ils. Un risque contredit par les experts, qui assurent «que le bâtiment scolaire n’est pas impacté« . Anthony Krehmeier, maire (PS) des 2e et 3e arrondissements, insiste : «Ce n’est pas parce qu’il manque 20 centimètres de copeaux dans les jardins partagés qu’il y a un risque. Mais je comprends les parents, ils sont inquiets. Il faudra désormais étendre notre vigilance aux abords des écoles, car celle-ci en particulier n’a jamais été sur les radars.« .
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