« Nous n’avons pas évalué qu’ils violaient la loi américaine », a déclaré mardi 12 novembre Vedant Patel, porte-parole du Département d’État, à propos d’Israël. Cependant, le responsable estime que la situation humanitaire “continue d’être insatisfaisante” dans l’enclave palestinienne.
Washington a affirmé mardi 12 novembre qu’Israël ne violait pas la loi américaine sur l’aide humanitaire à Gaza, mais a appelé à de nouveaux progrès, un mois après avoir menacé de suspendre son aide militaire à cet allié.
Dans une lettre datée du 13 octobre, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, ont adressé une série de demandes d’aide humanitaire à Israël à Gaza, lui donnant 30 jours pour répondre.
Le porte-parole du Département d’État, Vedant Patel, a déclaré à propos d’Israël : « Nous n’avons pas évalué qu’ils violaient la loi américaine. »
« Quelques progrès »
« La situation humanitaire globale à Gaza reste insatisfaisante. Mais dans le contexte de la lettre, la question n’est pas de savoir si nous trouvons quelque chose de satisfaisant ou non, mais de considérer les actions que nous constatons. »
“Nous pensons que les actions que nous avons vues vont dans la bonne direction”, a-t-il ajouté.
« Nous voulons en voir plus. Nous voulons que ces mesures perdurent dans le temps et, en fin de compte, nous voulons que ces mesures produisent des résultats.» Israël n’a cependant pas accédé à un certain nombre de demandes mentionnées dans la lettre, notamment la nécessité d’acheminer 350 camions d’aide humanitaire à Gaza par jour.
Vedant Patel a déclaré que les États-Unis avaient constaté « quelques progrès » en matière d’aide, notamment l’ouverture de nouveaux postes frontaliers dans la bande de Gaza.
“A la fin des 30 jours, nous évaluons constamment la situation et si nous ne voyons pas de résultats sur le terrain, nous ferons évidemment les évaluations nécessaires sur le respect du droit international”, a-t-il précisé.
Le gouvernement américain actuel ne sera au pouvoir que quelques semaines, avant l’investiture du président élu Donald Trump, qui a promis plus de libertés à son allié israélien.
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