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Alors que son entourage fait face à de graves accusations de recel, diffusion et falsification de documents secrets de défense, le premier ministre israélien s’en prend à ses opposants, au monde et aux vestiges d’un Etat de droit en difficulté, espérant retarder, une fois de plus, sa chute.
Le terrain est de plus en plus mou sous les pieds de Benjamin Netanyahu depuis la levée début novembre de la censure sur une série d’enquêtes impliquant fortement des membres de son équipe. Deux d’entre elles concernent la rédaction de procès-verbaux de réunions secrètes ayant eu lieu dans les jours qui ont suivi l’attentat terroriste du Hamas, le 7 octobre 2023. Une autre porte sur un potentiel chantage. Un dernier problème concerne la fuite d’informations confidentielles vers la presse étrangère, qui a justifié le contrôle israélien de la frontière entre Gaza et l’Égypte, sabotant ainsi les efforts de négociation avec le Hamas.
Ces enquêtes enquêtent donc sur les tentatives de dissimulation et de falsification d’informations confidentielles de la défense sur le début de cette guerre, faits qui pourraient se transformer en une grave affaire d’État. Si le gouvernement continue de refuser d’ouvrir une véritable enquête sur les failles de sécurité avant le 7 octobre, deux versions s’affrontent sur l’alerte lancée dans la nuit du 6 au 7 octobre 2023, lorsque des centaines de cartes SIM ont été activées simultanément par le Hamas. Selon certaines sources, le Premier ministre aurait été immédiatement informé. D’autres affirment qu’il n’a été informé qu’à 6h29 du matin, au moment précis où l’attaque du Hamas a commencé. S’il ne fait plus de doute que les problèmes de sécurité se sont produits avant ce jour fatidique, la question est de savoir si
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