« Durant ces trois mois de l’automne 2020, nous avons une offensive contre la politique d’Emmanuel Macron contre les islamistes avec quatre événements. Tout d’abord, le discours d’Emmanuel Macron à Beyrouth le 1er septembre 2020 rappelle la liberté de blasphème » explique Anne-Clémentine Larroque, spécialiste de l’idéologie islamiste.
« Le lendemain, les caricatures de Chalie Hebdo sont publiées. Le 2 octobre nous aurons le discours aux Mureaux, commune à 20 minutes de Conflans, lieu symbolique après que le ministre de l’Intérieur ait discuté de l’islamisme avec les autorités locales en 2019. Sefrioui appellera l’imam des Mureaux pour lui proposer du couscous à devant le collège du Bois d’Aulne, où Samuel Paty et Chnina discuteront ensemble du discours de Mureaux, ce discours, selon eux, pour haïr les musulmans, combattre les musulmans et stigmatiser les musulmans », poursuit-il. Citons le discours du Président de la République ce jour-là. Il a notamment déclaré : « Le problème n’est pas la laïcité. La laïcité, c’est la liberté de croire ou de ne pas croire, la possibilité d’exercer sa religion à partir du moment où l’ordre public est assuré. La laïcité, c’est la neutralité de l’État et en aucun cas l’annulation des religions dans l’espace public. La laïcité est le ciment de la France unie. Il faut donc imposer avec fermeté et précision la laïcité. Sans se laisser entraîner dans le piège de l’amalgame tendu par les polémistes et les extrémistes qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans.
Le troisième événement est l’hommage à Samuel Paty à la Sorbonne le 21 octobre. « Ce sera le 3e point. Elle sera très mal prise par certains musulmans qui y voient un soutien aux caricatures et à Charlie Hebdo. Il y a des appels au boycott des produits français, des appels à attaquer la France et Macron», explique l’assistant de justice.
Enfin, le quatrième événement est « le discours du Président de la République sur Al Jazeera ». (nouvelle fenêtre) avec cette mauvaise compréhension des discours d’Emmanuel Macron. Le mot islamiste utilisé par le président est mal traduit et cela n’a pas apaisé les tensions », a-t-il déclaré.
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