“Je peux comprendre pourquoi les gens ne veulent pas venir” à France-Israël, a déclaré mardi le défenseur des Bleus Dayot Upamecano, interrogé sur le contexte ultra-sécuritaire d’un match pour lequel seulement 20 000 spectateurs sont attendus au Stade de France, JEUDI. . .
“C’est leur choix”, a ajouté le joueur aux 27 sélections. “Nous allons nous battre sur le terrain et gagner ce match.”
Upamecano ne veut pas se prononcer sur l’opportunité de maintenir ce match au Stade de France dans le contexte de guerre au Moyen-Orient. “Je suis juste ici pour jouer”, a-t-il commenté. Mais il s’est prononcé en faveur de la « paix ».
« Hier, c’était le 11 novembre (armistice de la guerre 14-18, ndlr). J’aime la paix et j’espère qu’un jour nous la retrouverons, dans tous les pays. Quelle que soit notre religion ou d’où nous venons, nous voulons la paix. »
Interrogé également sur le contexte difficile de ce match, le nouvel arrivant parmi les gardiens Lucas Chevalier assure que le groupe “va essayer de se comporter comme s’il s’agissait d’un match normal”, même si “ce n’est vraiment pas le cas”. Nous éprouvons évidemment de la compassion pour ce qui se passe au Moyen-Orient. »
« Après on reste des footballeurs. Nous essaierons de l’ignorer et de faire notre travail du mieux que nous pouvons. Il y a aussi un objectif sportif», a-t-il ajouté. La France est à un pas de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Nations.
Pour cette réunion, où est attendu le président Emmanuel Macron, environ 4 000 policiers et gendarmes, ainsi que 1 600 agents de sécurité, seront mobilisés.
Pour ce match, environ 20 000 billets ont été vendus dans une salle de près de 80 000 places, selon la Fédération française de football (FFF), qui précise que la billetterie reste ouverte.
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