News Day FR

Mark Rutte met en garde contre une alliance entre la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran – Euractiv FR

Mardi 12 septembre, lors d’une visite à Paris, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a expliqué que les liens que la Russie développe avec la Corée du Nord, la Chine et l’Iran constituent une menace pour l’Union européenne (UE), l’Ukraine mais aussi pour les États-Unis et appelle à un renforcement des forces transatlantiques. coopération.

Le message envoyé par Mark Rutte depuis l’Elysée, où il s’est adressé à la presse aux côtés du président Emmanuel Macron avant une rencontre bilatérale, a moins inquiété la que les Etats-Unis.

« La Russie poursuit son attaque contre l’Ukraine, tout en se rapprochant toujours plus de ses alliés : la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. » a prévenu le secrétaire général de l’OTAN.

La connaissance de la technologie des missiles que la Russie partage avec Pyongyang, en échange de troupes nord-coréennes combattant aux côtés de l’armée russe, “représente une menace sérieuse pour le continent américain, pour l’Europe, pour la zone indo-pacifique et pour l’ensemble de la zone euro-atlantique”, » a ajouté Mark Rutte.

L’ancien Premier ministre néerlandais, qui a succédé à Jens Stoltenberg à la tête de l’Alliance le 1er octobre, était en visite à Paris pour la première fois depuis son entrée en fonction.

« Nous devons rester unis entre l’Europe, l’Amérique du Nord et nos partenaires mondiaux » tandis que la coopération transatlantique doit être renforcée de toute urgence, a-t-il expliqué.

En mettant en avant l’alliance qui se noue entre certains des grands rivaux des États-Unis, Mark Rutte espérait peut-être inciter le nouveau président américain Donald Trump à s’intéresser davantage à l’Ukraine et aux risques qui pourraient menacer la sécurité mondiale si Kiev devait sombrer dans la crise. entre les mains du Kremlin.

Après la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines, les Européens craignent que la nouvelle administration Trump réduise ou supprime son soutien à l’Ukraine et qu’elle refuse de protéger les membres de l’OTAN qui ne consacrent pas au moins 2 % de leur PIB à sa défense.

En 2023, Donald Trump a annoncé à ses partisans qu’il mettrait fin à la guerre russe en Ukraine. “dans 24 heures”sans fournir plus de détails.

Le futur président devrait également nommer le sénateur américain Marco Rubio au poste de secrétaire d’État. Cette dernière avait précédemment expliqué que l’Ukraine devait négocier un cessez-le-feu avec la Russie. Il a également voté contre le programme d’aide de 95 milliards de dollars (89,37 milliards d’euros) destiné à Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part souligné ce week-end que force militaire et diplomatie devaient aller de pair pour mettre fin à la guerre russe en Ukraine et garantir qu’un tel conflit ne se reproduise plus. Il a toutefois rejeté la possibilité d’un cessez-le-feu.

Dépasser le seuil de 2%.

Après les élections américaines du 5 novembre, les dirigeants européens ont clairement réaffirmé la nécessité de renforcer l’autonomie stratégique de l’Union. « L’Europe a trop longtemps évité de porter le fardeau de sa propre sécurité », a souligné Emmanuel Macron mardi, appelant l’alliance à “dépenser plus” pour la défense.

Selon les données de l’Alliance, 23 des 32 membres de l’OTAN, dont la France, dépasseront l’objectif de 2 % de leur PIB consacré à la défense en 2024. La Pologne devrait même atteindre 4,12 % du PIB, devant les États-Unis (3,43 %). .

Mark Rutte a récemment multiplié les appels pour dépasser le seuil des 2 %.

« Donald Trump nous a encouragés à dépasser le seuil des 2 %. […] et nous devons faire plus », a déclaré Mark Rutte lors du cinquième sommet de la Communauté politique européenne (CPE) qui a eu lieu jeudi dernier à Budapest. Son appel a été accepté par la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, lundi 11 novembre.

La rencontre entre Mark Rutte et Emmanuel Macron intervient alors que les dirigeants européens cherchent à injecter des dizaines de milliards d’euros dans l’industrie de défense et pourraient réorienter l’argent du Fonds de cohésion, le Temps financiersLundi.

[Édité par Laurent Geslin]

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :