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Ces soldats nord-coréens qui pour échapper à la faim sont prêts à mourir pour les Russes, selon le Wall Street Journal.

Vous nous parlez de larmes…

Ce qui est venu aux yeux d’une femme nommée Dragana dont les mains tremblaient et les larmes coulaient lorsqu’elle prenait 500 photos, dit-elle, de sa plus belle rencontre au coin d’un arbre…

Les larmes qui naissaient de l’émotion de Lisette alors qu’elle regardait un jour pluvieux et brumeux un animal assis sur une souche dans la forêt, dormir, se laver, se secouer devant elle…

Les sanglots qui reviennent colorer la voix de Christian lorsqu’il nous raconte le plus beau moment de sa vie à l’orée d’un bois, lorsque ce félin qu’il attendait depuis quarante ans est sorti des arbres, s’est assis et l’a emmené. regardés les yeux dans les yeux, ce fut le coup de foudre…

C’est ainsi que Dragana Christian Lisette nous fait cadeau de leurs larmes dans l’édition Progrès de Jura, à travers lesquelles je touche à un mysticisme que je n’ai pas connu, celui du Lynx, dont nous venons de célébrer le demi-siècle de retour, longue histoire d’extinction. et réparation passés par la Suisse que vous pouvez lire sur le site de bleu. Et ce chasseur d’ongulés fait parfois une apparition… On l’attend, on ne sait pas pourquoi il est là, tu es un élu, il te regarde, on a l’impression qu’il lit en toi, puis on plane, on ne redescendez pas sur notre petit nuage…

Dans la République du Centre j’ai lu une émotion à laquelle nos amis de France Culture se faisaient aussi écho dans une belle émission, les pieds sur terre, il y a quatre ans, rediffusée l’été dernier – « Objets inanimés, avez-vous une âme », c’était le question, et dans ces objets il y avait des cassettes audio qui avaient été enregistrées par une femme, un médecin, atteinte d’un cancer qui la volerait à 40 ans, et qui enregistrait ses états d’esprit, ses pensées et ses filles en pleine croissance.

Sa fille aînée Charlotte Vautier, elle est journaliste, avait 14 ans quand sa mère est décédée, elle en a 30 aujourd’hui, elle parle de ces cassettes qu’elle écoutait parfois en riant et parfois c’était difficile, c’est un jardin secret, un repère , témoignage du lieu d’où elle est originaire, elle n’a pas encore tout entendu, parfois elle s’inquiète du temps qui passe car le temps va abîmer ces trente-cinq cassettes. Elle raconte : « J’ai fait une grosse séance de scan mais comme ce sont des moments solennels et sacrés, je n’ai pas forcément envie de le faire rapidement. Je ne veux pas que ce soit mécanique. Je l’imagine. à la maison ouvrant un placard, et allant à la rencontre de sa mère qu’elle ne peut plus attendre et pourtant elle est là.

On parle aussi de soldats…

Dont j’ai découvert la faim dans Opinion, un article tiré du Wall Street Journal, et du coup je les imagine dans leur humanité, ces soldats nord-coréens que leur pays envoie combattre aux côtés des Russes contre l’Ukraine… Des soldats dont les espions sud-coréens disent apprendre pour dire en russe « Feu », « Debout » et autres jargons de guerre… Mais les soldats d’un pays étaient sous-alimentés et affamés. eux-mêmes, nourris de bouillie mélangée à du maïs, ne touchant que de la viande pendant les vacances, des soldats qui pour échapper à cette faim sont sans aucun doute prêts à mourir en Russie près de Koursk où au moins ils seront mieux nourris – nous dit Ryu Seong Hyan qui parle depuis expérience, il faisait partie de ces soldats affamés qui en 2019 ont réussi à fuir son pays, il aurait accepté la guerre et la mort au moment où il ne mangeait pas…

Sur le site Le , j’ai lu d’autres morts à Khartoum, la capitale du Soudan ravagée par une guerre civile qui aurait fait 150 000 victimes si l’on compte les morts de faim et de maladie, qui s’ajoutent aux morts des bombardements. .l’article commence ainsi…

« Le corps arrive mais la tombe n’est pas encore prête. Les fossoyeurs creusent comme des diables pour achever leur œuvre. Le cortège approche déjà, slalomant entre les tombes qui s’étendent à perte de vue. Vers 15 heures 30, Mohammed Adam, charpentier de 65 ans, a été démembré par un obus de mortier tombé dans la cour de sa maison alors qu’il se reposait. Sa fille, Imane, lui apportait le. café. Deux heures plus tard, sa dépouille mortelle, enveloppée dans un linceul, se dirigea vers son dernier asile, portée par une poignée d’hommes dont les sandales s’enfonçaient dans la terre encore fraîche des tombes voisines.

Je suis toujours surpris par la douceur de nos propos lorsque l’on parle de l’enfer ; mon collègue Eliott Brachet a ce talent précieux. J’ai lu que devant les maisons que les démineurs ont sécurisées, débarrassées de leurs cadavres, du basilic est parfois planté devant les portes, « une lueur verte au milieu des cendres ». Je m’accroche à cette idée…

Tu nous parles enfin d’un enfant…

Un gamin de 3 ans en 1903 qui avait raté un bonhomme de neige, dans le jardin de sa maison de Charité-sur-Loire… « Un tas décevant de flocons qui ont résisté au modelage », écrivait le Journal du centre… Et cet échec le fit était encore un souci en tant qu’étudiant en arts décoratifs où il voulait apprendre à y parvenir, ce type…

Ainsi commence l’histoire de Marcel Jean, l’un des personnages de l’aventure surréaliste centenaire et de l’exposition qui lui est consacrée à Beaubourg à Paris, non pas le plus connu du groupe mais le plus nivernais, et l’un des plus joyeux. , vivants intensément insoumis, que cet homme que Prévert proclamait « né de la Vérité, de l’Amitié et de l’Amour-sur-Loire », qui arrosait ses amis d’atelier d’un tonneau de vin de la Nièvre…

Alors allez vous ressourcer auprès de cet homme dont le maharaja, c’était un rêve alors, a failli acheter cette étonnante sculpture, un buste dont les yeux sont des fermetures éclair, « le spectre de Gardénia », qui se trouve à Beaubourg…

Marcel, dont les tableaux ont été pillés pendant la guerre, qui a voyagé, créé, écrit sur Lautréamont, sur le surréalisme, il a bien écrit, vachard avec le pape surréaliste André Breton, « peut-être l’homme de son siècle qui s’ennuie le plus », et d’une infinie délicatesse. lorsque sa femme Lily est décédée 10 ans avant lui en 1983. « Dans le passé, nos empreintes s’étendent, l’une d’entre elles s’est déjà interrompue. Écrire, c’est décrire, et j’en ai beaucoup raconté. Quand la dernière page sera écrite, que dira-t-elle ? »

Dans L’Humanité, j’ai lu Je vois la beauté de Nadia Léger et de ses œuvres, une effervescence du XXe siècle que l’on célèbre au musée Maillol… Elle est née paysanne en Biélorussie, chaussée de chaussures d’écorce, elle était des avant-gardes et la révolution, elle est venue en France, elle a formé avec Fernand Léger un couple qui valait bien Aragon et Elsa, elle était de ses fresques de ses abstractions, de ses couleurs, comme l’annonce du pop-art, elle était riche, avec des chapeaux , manteaux de fourrure et robes haute couture, riche et communiste aussi, aussi riche qu’elle avait été froide… Elle était restée communiste après l’exécution de son frère sous Staline, soupçonnée de trahison parce qu’elle lui avait écrit… Celui qui pourra comprendra.

Dans L’Equipe, j’ai lu l’histoire d’un garçon qui ne voulait plus jamais perdre dans les Hautes-Pyrénées, ballon en main, j’ai hâte de lire toute la semaine la vie d’Antoine Dupont, j’apprends qu’à 7 ans, il avait vu ses amis monter sans lui de catégorie, de mini-poussins à poussins, et sa mère était allée voir le coach pour lui dire qu’il était triste et qu’il allait commencer à jouer au football. Il a été surclassé, pas facile, on l’a échappé de justesse.

 
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