« Ce n’est pas un match anodin… » Pour Sébastien Calvet, ce derby entre Agen et Montauban, c’est le Calvetico !

« J’ai des demandes de parents et d’amis qui arrivent plus nombreux que d’habitude. J’essaie de régler ça en début de semaine. » Ce n’est pas une période comme les autres pour Sébastien Calvet. Pour la première fois en équipe drapeau, il dirigera le SUA contre Montauban ce jeudi soir.

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« Je pense surtout à l’événement. Ce sont deux grands clubs historiques du rugby français. Montauban fut champion de France dans les années 60. Le SUA a peut-être une histoire plus prestigieuse, et il se trouve que j’habite Valence-d’Agen, au milieu des deux ! »

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Une véritable fierté pour le Valencien. Si son cœur balance évidemment chez les Agenais, il n’oublie pas ses racines en 82. « J’étais très proche de Montauban. C’est un club dirigé par des gens que je connais bien. Je pense à Michel Ambal, mon mentor, mais aussi à Johan Dalla Riva, latéral lorsque j’entraînais le Top 14. » Car, il ne faut pas l’oublier, Calvet a entraîné les Tarn-et-Garonnais pendant deux saisons, entre 2009 et 2011.

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« Une saveur particulière »

Il garde de très bons souvenirs de cette période. « Il y a un match fabuleux contre Bayonne où le bol envahit le terrain pour l’équivalent d’un soutien sportif. Ce sont des moments que l’on va rechercher, avec une véritable osmose entre le public, les joueurs et les supporters. »

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Le technicien se souvient aussi des « succès au Stade Français au début du projet, et des victoires à Sapiac contre le Racing ou Clermont ». Mais il y a aussi une cicatrice ouverte, « la douche froide de ne pas avoir maintenu le club », relégué par les instances nationales en Fédérale 1 en 2010. « Je faisais partie de cette délégation qui a rencontré la DNACG. Je trouve cette relégation très sévère. »

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Parti du Tarn-et-Garonne parce qu’il « n’a pas réussi à s’entendre avec Xavier Péméja » notamment, Sébastien Calvet suit de près les résultats des Montalbanais « par la force des choses ». « Après Agen, je suis content de les voir réussir. Je suis surpris, et pas surpris par leur début de saison. Passer d’une possible descente à la première place ex æquo, ce sont les extrêmes ! », explique le Valencien, avant de poursuivre : « Sébastien Tillous-Borde, que j’ai formé au Pôle France, est un garçon cohérent dans ce qu’il propose. »

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Il y a aussi le nouveau Sapiac découvert par Calvet lors du match contre Grenoble il y a quelques semaines. « J’y étais allé deux fois avant ce match. Je trouve que c’est une vraie valeur ajoutée. J’ai aussi retrouvé les supporters Sapiacans avec qui j’ai toujours eu de très bonnes relations. » Des supporters, mais aussi une équipe encadrée en avant-première lors de cette soirée, aux côtés de Barry Maddocks. « Je suis revenu avec plaisir. Je suis content de les voir réussir, sauf contre Agen. »

Désormais, Sébastien Calvet entrera dans son meeting au cours des prochaines heures, tentant d’ignorer tout le contexte parasite. « C’est un match avec une saveur particulière, sans oublier qu’il y a le match public, où on espère voir des « bleus et blancs » en grande majorité. Nous avons besoin d’être soutenus par les nôtres. Ce n’est pas un match anodin. » Surtout pas pour la famille Calvet, et Sébastien, le plus Lot-et-Garonnais du Tarn-et-Garonnais.