Dans ses querelles avec Ottawa, le gouvernement caquiste ne recule devant aucune bassesse pour marquer des points.
Après que les organismes communautaires ont été privés du financement fédéral dont ils ont cruellement besoin, ce sont désormais les Ukrainiens qui fuient la guerre qui subissent le poids d’un jeu de pouvoir dégoûtant.
Bienvenue au Québec, mais pas de RAMQ !
Bref, le gouvernement fédéral a prolongé les visas de résidence (Autorisations de voyage d’urgence Canada-Ukraine (AVUCU)) des Ukrainiens ayant fui la guerre jusqu’en 2027, mais le Québec ne renouvelle pas leurs inscriptions à la RAMQ au-delà des premiers mois de 2025.
Comment peuvent-ils rester au Québec sans couverture d’assurance maladie ? Qu’arrivera-t-il à ceux qui subissent un accident nécessitant des soins urgents ?
Ce qui est choquant dans cette affaire, c’est que Québec choisit de soumettre cette incertitude, ce stress à des gens qui ont déjà, pour la majorité d’entre eux, tout perdu.
Fuir la guerre, quitter sa famille, sa patrie, tous ses biens, pour s’installer, même temporairement, dans une terre de paix, demande une force de caractère incroyable.
Pour vous réconforter, le gouvernement du Québec a choisi d’attendre que vous soyez juste assez bien implantés pour vous montrer que vous n’êtes qu’une monnaie d’échange dans un jeu de pouvoir qui ne vous concerne même pas.
Toujours plus bas
Pendant ce temps, Le Chic Resto Pop, un organisme qui fournit l’aide alimentaire nécessaire aux aînés vulnérables de l’est de Montréal, attend toujours une subvention de près de 700 000 $ d’Ottawa.
Là aussi, l’organisation est prise en otage par Québec qui chipote sur les règles de financement sous prétexte que cela empiète sur les compétences québécoises.
Incapables de gagner honnêtement nos batailles, nous utilisons les plus vulnérables comme des pions.
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