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si Jean-François Copé estime que la “n’a pas besoin” du 11-Novembre, Michel Barnier maintient qu’il y est “attaché”

Ce lundi 11 novembre, le débat autour de la suppression d’un jour férié en a été remis sur la table par Jean-François Copé. Si le maire de Meaux a estimé qu’il n’était pas nécessaire de commémorer un jour férié, le Premier ministre Michel Barnier a soutenu qu’il y était « attaché ».

La France a-t-elle trop de jours fériés dans son calendrier ? Le débat a été lancé ce lundi matin, en plein 11 novembre, par le maire LR de Meaux Jean-François Copé. Invité sur France Inter, l’élu a affirmé qu’il n’y avait “pas besoin d’un jour férié pour commémorer”. Selon lui, « il y a mille façons de commémorer, sans faire aucun travail ».

L’ancien ministre du Budget a même plaisanté en disant que si tel était le cas, il y aurait « 65 millions de Français au pied des monuments aux morts le 11 novembre ».

« Une fête à laquelle nous sommes attachés »

Mais pour le Premier ministre, pas question de supprimer ce jour férié. Ce lundi, Michel Barnier était en déplacement à Meaux, en Seine-et-Marne, pour l’inauguration d’une tranchée reconstituée au Musée de la Grande Guerre. Lors d’un discours de commémoration de l’Armistice, le locataire de Matignon n’a pas caché son point de vue sur la question.

“Honorer la mémoire de ces combattants, c’est d’abord avoir le souvenir de cette histoire tragique, c’est pourquoi je suis heureux de vous retrouver en ce 11 novembre, jour férié auquel nous sommes attachés”, a-t-il déclaré. -il a insisté pendant son voyage.

2,4 milliards d’euros de revenus supplémentaires en jeu

Mais le débat sur les jours fériés n’a pas été lancé initialement par Jean-François Copé. Le sujet est sur la table des négociations depuis plusieurs semaines déjà. En octobre dernier, lorsque le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, s’était déclaré ouvert au débat.

“Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer que nous pouvons travailler davantage pour participer à l’effort de relance va dans le bon sens”, a-t-il déclaré sur TF1, sans évoquer le 11 novembre.

Concrètement, selon un rapport sénatorial publié fin septembre, la « création d’un deuxième jour de solidarité, qui entraînerait la suppression d’un jour férié, permettrait de générer 2,4 milliards d’euros de recettes supplémentaires ». Ce qui n’est pas anodin en cette période de pénurie budgétaire.

Une idée venue du Sénat qui semble convenir au ministre de l’Economie et des Finances. « Instaurer une deuxième journée de solidarité est une proposition très intéressante », reconnaissait Antoine Armand fin octobre sur LCI. Au total, la France compte onze jours fériés dans son calendrier, répartis en fêtes religieuses, dates laïques ou références historiques.

 
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