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L’offensive israélienne s’apparente à un « nettoyage ethnique », prévient le chef de la diplomatie européenne

« Les mots ‘nettoyage ethnique’ sont de plus en plus utilisés pour décrire ce qui se passe dans le nord de Gaza », a-t-il déclaré sur X.

« Je condamne fermement les dernières frappes israéliennes à Jabalia, dans la bande de Gaza. La réalité quotidienne des déplacements forcés viole le droit international », a-t-il ajouté.

Depuis le 6 octobre, les troupes israéliennes mènent une offensive aérienne et terrestre contre le nord de la bande de Gaza, notamment à Jabalia, où le Hamas cherche, selon elles, à regrouper ses forces.

La Défense civile palestinienne a fait état dimanche d'”au moins” 25 morts, “dont 13 enfants”, dans une frappe qui a visé une maison à Jabalia, au nord du territoire palestinien. Le bâtiment était réduit à un tas de pierres.

L’armée israélienne a indiqué avoir ciblé un site à Jabalia “où opéraient des terroristes”, faisant référence au Hamas considéré comme un mouvement terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. “Avant la frappe, de nombreuses mesures ont été prises pour limiter les risques de blesser des civils”, selon l’armée.

Une autre frappe israélienne a touché une maison dans la ville de Gaza, également au nord, tuant cinq personnes, selon la Défense civile.

« La faim comme arme de guerre »

Depuis le début de la guerre, Israël a assiégé les quelque 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, dont la plupart ont été déplacés et risquent de mourir de faim, selon l’ONU.

“L’utilisation de la faim comme arme de guerre est également contraire au droit international humanitaire”, a encore souligné le chef de la diplomatie européenne, qui doit quitter ses fonctions en décembre, mettant en garde contre la “forte probabilité de famine” dans le nord de Gaza.

L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a fait 1.206 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte basé sur des chiffres officiels et incluant des otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Ce jour-là, 251 personnes ont été kidnappées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée.

 
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