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un an après la crue du marais des Guînes, l’abri du parc pédagogique reconstruit sur pilotis

Un an après le passage des tempêtes Ciaran et Domingos, Ludwig Zoonekynd, président du refuge du parc pédagogique du Marais de Guînes, dispose d’un tout nouvel hébergement. Situé à 140 centimètres du sol, il est installé sur pilotis pour se protéger contre de futures inondations.

En novembre 2023, une partie du Pas-de-Calais était submergée sous plusieurs dizaines de centimètres d’eau après le passage des tempêtes Ciaran et Domingos. À l’époque, Ludwig Zoonekynd, président du refuge du parc pédagogique du marais de Guînes, assistait impuissant à l’inondation de son refuge et de sa maison. Il a dû tout reconstruire.

Un an plus tard, sa nouvelle maison se dressait à 1,40 mètre du sol. “L’ensemble de la maison reposera sur des poteaux métalliques fixés directement sur l’ancienne dalle en béton et qui pourront encore être réglés en hauteur si besoin”, explique-t-il à BFM Grand Littoral.

En cas d’inondation, l’eau passera sous la maison sans endommager la structure.

Les maisons amphibies, la solution ?

Le travail réalisé par ce Nordique n’est pas nouveau et pourrait être utile à d’autres victimes de la catastrophe. Pour Philippe Jauss, architecte à Saint-Martin-Lez-Tatinghem, c’est même une solution.

« On pourrait aussi imaginer un ponton avec une maison qui flotte littéralement sur l’eau, qui est à portée de main pour pouvoir faire monter son niveau lorsque l’eau arrive », ajoute-t-il.

Reste le problème des coûts, nuances selon l’architecte, qui pourraient être plus élevés pour les habitants que le simple déménagement vers un terrain où le risque d’inondation est moindre, voire nul.

Si l’idée vient tout juste de naître en , les maisons amphibies ont déjà été adoptées aux Pays-Bas. Ils s’étaient révélés efficaces en 2011, lors d’une grave inondation.

Investissement 200 000 euros

Cependant, malgré les dégâts considérables causés par les inondations, Ludwig Zoonekynd n’a eu aucun problème pour faire ses valises et déménager ailleurs.

« Nous ne pouvions aller nulle part ailleurs. Déplacer tous nos animaux, c’est un peu compliqué, on est quand même sur un hectare avec environ 150 animaux”, explique-t-il.

Après un investissement de 200 000 euros, le président du parc pédagogique espère pouvoir s’y installer pour les fêtes de fin d’année.

Clément Kaminski con Mélanie Hennebique

 
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