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Editorial Mortagne-au-Perche
Publié le
11 novembre 2024 à 17h40
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Inondations, sécheresses, canicules, les scientifiques estiment l’augmentation moyenne des températures en Normandie jusqu’à quatre degrés d’ici 2100, si la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ne s’inverse pas immédiatement. maintenant, de manière significative.
Mais comment cela se traduit-il concrètement au niveau communal ?
Pour répondre à cela, les quatre parcs naturels régionaux de Normandie, dont le Perche, dans l’Orne, ont entrepris une expérimentation de modélisation à échelle fine (maille de 25 mètres) du changement climatique, à l’échelle de leur territoire, à l’horizon 2100, selon à deux scénarios internationaux du GIEC.
La modélisation se concentre sur les températures, les précipitations et le déficit hydrique du sol, intégrant dans les projections les réalités physiques locales de chaque Parc (exposition des pentes, fonds de vallées, collines, plateaux, etc.).
Un travail énorme
Travail réalisé dans le cadre d’un stage, réalisé par Louis Parey, (étudiant en Master 2 Géographie – Aménagement – Environnement – Aménagement à l’Université de Caen).
Référent universitaire du stage, Olivier Cantat, enseignant (chercheur à l’Université de Caen – Normandie) et expert climat au sein du GIEC Normandie, est invité, par l’association des Parcs Naturels Régionaux de Normandie, à donner une conférence, mardi 12 novembre prochain, de 14h30 à 16hau Conseil Régional de Caen, sur la modélisation du climat.
A partir des travaux du GIEC international, ainsi que des travaux du GIEC normand, le géographe présentera l’intérêt représenté, à l’échelle territoriale, de l’appropriation des données sur le réchauffement climatique à échelle fine et quelles actions concrètes peuvent être menées. au niveau local.
Des chemins à suivre
Envisager le changement climatique à l’échelle de nos territoires permet d’envisager plus facilement l’adaptation et l’atténuation, en fonction des réalités du terrain, qu’il soit côtier ou urbain.
« L’investissement se fait sur le long terme. Il ne s’agit en aucun cas d’une dette. Le coût de l’inaction serait plus élevé que celui d’investir maintenant. Au-delà de la science et des mots, les objectifs peuvent être atteints, si l’on transforme les contraintes en projets à une échelle réalisable », estime le chercheur.
Créant ainsi un lien entre science et action de terrain, les directeurs de Normandie Parcs concluront la présentation d’Olivier Cantat par des exemples de réalisations concrètes en faveur du climat.
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