Des explosions de téléavertisseurs visant des membres du mouvement chiite Hezbollah ont fait 39 morts et près de 3 000 blessés, dont des civils, à la mi-septembre au Liban. Alors que le Premier ministre israélien a reconnu pour la première fois dimanche avoir donné son feu vert à cette attaque, les procureurs taïwanais ont affirmé lundi qu’il n’existait aucune preuve de l’implication d’entreprises ou de citoyens taïwanais dans l’explosion d’appareils électroniques.
“Notre enquête a permis de vérifier qu’aucun citoyen ni entreprise n’était impliqué dans les explosions de bips survenues au Liban”, ont déclaré les procureurs taïwanais dans un communiqué. L’enquête a ensuite été classée sans suite, ont-ils indiqué.
Des appareils de transmission piégés – téléavertisseurs et talkies-walkies – utilisés par des membres du Hezbollah ont explosé les 17 et 18 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi qu’au sud et à l’est du Liban, fiefs du mouvement islamiste Hezbollah.
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Des questions sont alors apparues sur l’origine de ces appareils électroniques et sur la manière dont Israël a pu mener cette opération.
Selon une enquête du New York Times, Israël aurait introduit des matières explosives dans une cargaison de téléavertisseurs de la société taïwanaise Gold Apollo. Gold Apollo, qui a toujours nié avoir fabriqué ces appareils, a été blanchi lundi par les enquêteurs taïwanais.
Son directeur s’est défendu en affirmant au Guardian que les téléavertisseurs en question étaient produits en Europe, par son partenaire hongrois BAC, qui avait le droit d’utiliser la marque.
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“Aucune preuve concrète d’activité criminelle n’a été trouvée dans cette affaire, et personne n’a été impliqué dans des actes criminels”, a déclaré le bureau du procureur du district de Xizhi à New Taipei, où la société est basée.
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