un premier entretien avec Vladimir Poutine sous forme d’avertissement

Le futur président des États-Unis, Donald Trump, se serait entretenu jeudi 7 novembre avec Vladimir Poutine et aurait demandé à la Russie d’éviter une escalade en Ukraine.

Vladimir Poutine s’est dit « prêt à renouer » avec Donald Trump après sa victoire à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre. Et lors de l’appel téléphonique, qui aurait eu lieu au lendemain de l’élection, le 47e président des Etats-Unis aurait demandé au chef de l’Etat russe de ne pas provoquer une escalade en Ukraine, a rapporté dimanche le Washington Post.

Une information qui n’a pas été commentée ni confirmée par l’équipe de transition du président élu. Côté russe, le Kremlin a démenti lundi 11 novembre toute interview entre les deux hommes, indique TF1 info : “C’est tout simplement une fausse information.” “Cela ne correspond absolument pas à la réalité, c’est une pure invention”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Et d’ajouter : « Pour le moment, il n’y a pas de plans concrets. »

Des « signaux positifs » pour la Russie

Selon des sources anonymes de Washington Postles deux hommes auraient discuté de l’objectif de paix sur le continent européen. Donald Trump aurait déclaré qu’il espérait organiser des conversations de suivi pour discuter de « la résolution prochaine de la guerre en Ukraine ». Lors de sa campagne électorale, le républicain a assuré qu’il mettrait fin à la guerre « en un jour » s’il revenait à la Maison Blanche, sans jamais préciser comment.

Dimanche, le Kremlin a estimé que Donald Trump avait envoyé des « signaux positifs » concernant le conflit, puisqu’il n’a pas montré de « volonté d’infliger une défaite stratégique à la Russie ». Cet éventuel appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine marque-t-il un futur virage de la diplomatie américaine en faveur de la Russie ? Au cours de son mandat, Joe Biden, le président américain sortant, a débloqué des aides à l’Ukraine – et compte dépenser les six milliards de dollars restants dédiés à l’adversaire russe avant l’investiture de Donald Trump.