Youenn Madec // Crédit photo : AMAURY CORNU / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
19h43, le 10 novembre 2024changé en
400 jours se sont écoulés depuis l’enlèvement de centaines d’otages lors des attaques du Hamas le 7 octobre. Une manifestation s’est tenue dimanche après-midi sur la place du Palais Royal à Paris. Des centaines de personnes étaient présentes, dont le père de l’un des otages. Europe 1 était sur place.
La place était couverte de portraits des otages du 7 octobre, détenus par les plus touchés. Il y avait des chants, des slogans appelant à la libération des otages et surtout un long compte à rebours, puisque les organisateurs ont fait circuler, une à une, les 400 affiches noires représentant les 400 jours de captivité des otages, explique Jean-David Michel, président de l’association « Tous 7 octobre ».
« Il faut garder espoir »
« Cela semble infini, même en faisant défiler les 400 affiches. Pourtant, les otages sont là depuis 400 jours. Cette mobilisation internationale, puisqu’elle a lieu à Paris, mais aussi partout dans le monde, permet de faire pression sur les dirigeants, mais elle aide surtout les familles des otages à résister et cela est en soi fondamental.
Nombreux sont ceux qui affirment avoir participé à toutes les manifestations depuis le 7 octobre. Certains voient même un lien direct entre le sort des otages et leur histoire familiale. C’est le cas de Florence qui se présente comme la fille d’un survivant de la Shoah : « Ce sont des personnes qui sont détenues dans des conditions épouvantables. Comme nos parents et nos grands-parents espéraient le retour de leurs enfants qui ne sont jamais revenus de déportation, l’espoir reste humainement quelque chose de très difficile.
Et malgré les doutes, toutes les personnes présentes l’ont affirmé. Pour eux, le meilleur moyen de garder espoir est évidemment de continuer à se mobiliser jusqu’à ce que tous les otages soient libérés.
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