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– La Cour de cassation a établi une nouvelle jurisprudence en matière d’interruption de travail.
Un récent arrêt de la Cour de cassation, rendu le 2 octobre 2024, autorise les salariés en arrêt maladie de longue durée pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle. recevoir des prestations de congés payés de manière rétroactive. Comme l’indique la Direction de l’information juridique et administrative sur son site Internet, cette décision s’appuie sur une jurisprudence antérieure, remontant à 2023, fondée sur le droit européen, qui va au-delà des dispositions du droit français actuel.
La Cour de cassation reconnaît ainsi les salariés en arrêt maladie pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle. le droit de cumuler les jours de congés payés pendant toute la durée de leur interruption. La loi du 22 avril 2024 a formalisé cette avancée dans le Code du travail mais sans effet rétroactif. Les jugements antérieurs à cette date sont donc exclus. La Cour a toutefois infirmé la décision de la Cour d’appel qui avait refusé l’indemnité de congés payés à un salarié en congé de longue durée. Pour la Haute Cour, la protection du droit européen doit primerpermettant à cette salariée de réclamer son indemnisation.
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Impacts pour les employeurs et les employés
Pour les entreprises, cette décision implique une révision des pratiques relatives au calcul des congés payés dans le cadre de fermetures de longue durée, surtout si la période de fermeture remonte à avant avril 2024. Les salariés, de leur côté, peuvent demander une indemnisation rétroactive pour les périodes de suspension de contrat liées à une maladie professionnelle ou à un accident, même s’ils précèdent la loi 2024. Il s’agit d’un nouveau droit pour ceux qui voyaient auparavant leur droit aux congés payés limité aux seules premières années de suspension du travail.
Cette décision illustre également l’impact du droit de l’Union européenne sur la protection des travailleurs en France. En intégrant progressivement ces protections dans le Code du travail, les législations nationales tendent à harmoniser les normes européennes, garantissant ainsi aux salariés une plus grande sécurité en cas de suspension contractuelle pour raisons médicales.
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