Alors que des supporters israéliens ont été agressés à Amsterdam après un match de football, jeudi 7 novembre, les craintes de débordements grandissent lors du match France-Israël, prévu jeudi 14 novembre au Stade de France.
L’inquiétude grandit à l’approche du jour J. Jeudi 14 novembre, l’équipe de France de football recevra Israël sur la pelouse du Stade de France à Saint-Denis, dans le cadre de la 5e journée.e Journée de la Ligue des Nations. Si le match revêt une grande importance sportive pour les joueurs de Didier Deschamps – qui en cas de victoire ou de nul pourront se qualifier officiellement pour le “final Eight” -, l’aspect sécurité est déjà au centre des préoccupations en France et sera encore plus à l’avenir.
Un transfert ? “La France ne se retient pas”
Et ce n’est pas un hasard si l’attaque de nombreux supporters israéliens en marge du match Ajax Amsterdam-Maccabi Tel-Aviv de Ligue Europa, jeudi 7 novembre, a relancé le débat sur le déroulement du match entre les Bleus et la sélection israélienne. Face à des inquiétudes grandissantes, plusieurs personnalités, dont le député LFI Louis Boyard, réclament depuis plusieurs semaines l’annulation du match.
La Belgique, en septembre dernier, a choisi de disputer son match contre Israël à Debrecen (Hongrie), après le refus de plusieurs villes belges d’accueillir ce match, craignant des débordements. Une résolution dont Bruno Retailleau ne veut pas entendre parler, car il ne veut ni annuler ni déplacer la réunion. « La France ne se retient pas car cela équivaudrait à abdiquer face aux menaces de violences et à l’antisémitisme », a assuré le ministre de l’Intérieur, vendredi 8 novembre, sur X.
Semaine mouvementée et forte présence policière
Interrogé à ce sujet en conférence de presse jeudi 7 novembre, Didier Deschamps a assuré qu’il n’avait pas été impliqué dans la décision d’organiser ce match au Stade de France, sans spectateurs. « Je ne sais pas si c’était la meilleure solution. Je sais que l’on peut me donner, souvent à tort, des pouvoirs que je n’ai pas. Ce n’est pas ma responsabilité”, a déclaré l’entraîneur des Bleus.
Dans ce contexte brûlant – des militants professionnels palestiniens manifestaient devant le siège de la Fédération française de football pour appeler au boycott du match tandis que les supporters du PSG brandissaient les acclamations de « Palestine libre » avant le match de Ligue des champions contre l’Atletico Madrid – le système de sécurité sera mis en place. “extrêmement renforcés, à l’extérieur comme à l’intérieur”, avait déclaré Laurent Nuñez à la mi-octobre. Selon RMC, 26 sociétés de maintien de l’ordre devraient encadrer cette rencontre inédite.
Ouest de la France de son côté, il assure que 1.600 policiers et 1.400 stewards seront employés. Alors que 2 500 policiers étaient initialement prévus, ce chiffre devrait augmenter. Par ailleurs, tous les commerces, bars et restaurants autour du Stade de France devront fermer l’après-midi, avant le match. La présence policière autour de l’enceinte dionysiaque s’est accrue alors qu’actuellement moins de 20 000 sièges ont été vendus.
Related News :