Quel est le sentiment qui prévaut après ce match ?
Je dirai qu’il y a plusieurs sentiments, c’est un peu mitigé car il y a eu de bonnes choses, j’étais remplaçant et ce que j’ai vu des deux équipes pendant les 40 premières minutes, c’était vraiment un match de haut niveau. Je pense qu’il n’y a que 3 séquences de jeu dans les 8 premières minutes, ce sont des temps de jeu vraiment efficaces qu’on n’a pas l’habitude de voir en National, c’était magnifique. Les choses ont un peu empiré en 2ème mi-temps, surtout pour nous avec 3 cartons jaunes et que, dans un match de haut niveau, il faut payer cash, c’est impossible.
Ces trois cartons jaunes successifs ont-ils mis à mal tout ce que vous aviez préparé avant le match et durant cette première mi-temps ?
C’est sûr, tu as bien choisi les mots, ça se prépare et ça se construit et franchement, c’est très bien construit par les 15 qui partent, les 15 titulaires mais malheureusement, avec 3 cartons en 2ème mi-temps, ça s’effondre un peu ce qui a été construit en 1ère période.
Malgré cela, avez-vous trouvé les ressources en fin de match pour repartir sur les rails avec le bonus défensif et ne pas entrer dans le Tarn « vide » ?
Bien sûr, c’est aussi la chose importante à retenir. On sait que cette année, on a eu quelques difficultés à marquer ces bonus qui valent beaucoup en fin de saison car 4 bonus, c’est une victoire et là, on aurait pu jouer la fin mais on a préféré faire mouche et sécuriser cela bonus défensif qu’on n’avait pas ramené de Chambéry. C’est un choix collectif.
Quoi qu’il arrive, ces Albi/Bourgoin ou Bourgoin/Albi sont des matchs d’hommes, des rencontres où il se passe toujours quelque chose, où il y a du combat, où ça bouge à chaque action ?
C’est vrai, j’aime bien mais là, j’ai été servi (rires). J’ai vraiment été rassasié en 40 minutes, je pense que je vais bien dormir, je vais essayer de trouver un endroit chaud dans le bus pour bien récupérer car j’ai un peu le dos cassé.
Comme on dit dans le jargon, « une tisane et au lit » ?
Exactement et rien de plus (rires).
Propos recueillis par Loïc Colombié
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