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« Il faut permettre aux enfants de travailler dans les meilleures conditions, au plus près d’un centre de formation, pour poursuivre leur progression »

Sur Liberté FM, l’ancien terzino des Girondins de Bordeaux,
François Grenetcandidat à la présidence de la LFNA, a répondu à la question de savoir si la Ligue de football de Nouvelle Aquitaine est actuellement « un terrain en ruine ».

« Le mot est peut-être trop fort. Quant à son élite et ses locomotives, c’est le moins qu’on puisse dire. Pour le reste je ne suis pas d’accord, ce n’est pas un champ de ruines. Il y a beaucoup de travail, mais notre football souffre, oui. Nous ne l’avons pas choisi, mais nous sommes la plus grande région de , elle est grande comme l’Autriche… Nous avons un territoire de football qui est un football de territoires. Il existe une statistique assez significative sur ce sujet. La LFNA compte entre 1 200 et 1 300 clubs, dont plus de 700 comptent moins de 100 licenciés. La vérité est là. Il s’agit d’un football largement rural, avec des clubs qui souffrent pour différentes raisons, mais qui sont obligés de s’entendre, de se réorganiser, de fusionner, de maintenir le tissu associatif, l’offre footballistique à leurs enfants. C’est la réalité. Oui, l’élite est en mauvaise posture. Si nous éliminons le Pau FC, notre élite sera composée de davantage de clubs évoluant dans les championnats nationaux.”

Et concernant les jeunes, il faut pallier le manque de centres de formation.

« Grâce à la Fédé, il y a déjà des foyers d’espoir. Mais c’est un gabarit limité. Il y a toujours des enfants qui, même s’ils ont du potentiel, s’ils ne sont pas compétents, prennent du retard. Ensuite, pour ce qui existe déjà, cela permet au moins aux enfants de travailler pour progresser, de continuer dans les mêmes conditions qu’un centre de formation. La seule différence est qu’ils jouent dans leur club le week-end. Mais en semaine, des compétitions ont lieu, des équipes des centres de formation des clubs professionnels se rencontrent, entre autres pôles. Ce qu’il faut faire et créer, c’est permettre aux jeunes qui n’ont pas vécu tout cela, et qui peuvent dire qu’ils se considèrent comme étant sur le radar d’un club professionnel, c’est leur permettre de travailler dans les meilleures conditions, qui sont se rapprocher d’une formation centrale, afin de poursuivre leur progression, qui leur permettra de développer leur potentiel. Nous devons les aider et les soutenir. Nous avons trois rectorats, donc l’idéal serait qu’il y en ait, sous forme de Sports Etudes, ou d’un pôle de haut niveau, un par département : ce serait l’idéal. Nous devons travailler de manière solidaire et solidaire, ce n’est que l’intérêt général. »

Transcription Girondins4Ever

 
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