La fleur vise à commémorer les hommes et les femmes qui ont donné leur vie au cours des deux guerres mondiales et de la guerre de Corée. D’autres le portent également pour souligner le sacrifice des soldats lors de divers conflits comme en Bosnie ou en Afghanistan.
L’utilisation du coquelicot rouge serait inspirée d’un poème écrit en 1915 par un médecin militaire canadien, le capitaine John McCrae. Sur le champ d’honneur a été écrit pour les funérailles d’un ami et frère d’armes pendant la Première Guerre mondiale. , selon le site Web du gouvernement canadien. M. McCrae, qui mentionne la fleur rouge dans son texte, est le premier à y faire allusion comme symbole du souvenir.
Le coquelicot était souvent associé aux armées combattant en Europe en raison de sa forte présence sur les champs de bataille, explique le Musée de la guerre. « Durant la Première Guerre mondiale, d’intenses bombardements d’artillerie ont complètement modifié le paysage, mêlant de la chaux aux sols crayeux. Les coquelicots prospéraient dans cet environnement, leurs couleurs éclatantes au milieu de cette terre bombardée », dit-il.
Des coquelicots en tissu pour récolter des dons
C’est en 1921 que l’idée de porter le coquelicot rouge pour se souvenir devient populaire, grâce à l’initiative d’une Française, Anna Guérin.
Ce dernier avait fondé une association caritative pour venir en aide aux régions de France dévastées par la Première Guerre mondiale. Mme Guérin avait décidé de vendre des coquelicots en tissu pour récolter des fonds.
« Anna a présenté son concept aux alliés de la France, dont le précurseur de la Légion royale canadienne, l’Association des anciens combattants de la Grande Guerre », explique la Légion royale canadienne.
L’idée a été officiellement adoptée le 6 juillet 1921. Le symbole est encore porté aujourd’hui et les profits de la campagne du Coquelicot sont utilisés pour aider les anciens combattants et leurs familles.
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