Par ailleurs, la Coopérative des Ambulanciers de l’Estrie avait acheté Ambulances Stanstead en 2023 et s’était engagée à construire ces nouvelles installations. « Pour respecter les règles de sécurité publique et de sécurité civile, nous avons dû respecter la réglementation en vigueur », explique le directeur des services techniques et logistiques du CTAE, Carl Verrier.
La nouvelle caserne est située tout près de l’autoroute et sera adjacente à la future caserne de pompiers, ce qui favorisera le travail d’équipe. L’emplacement permettra aux ambulanciers de répondre «aux besoins d’une population croissante, dont les besoins augmentent fortement en raison du vieillissement démographique, tout en leur permettant d’améliorer l’efficacité des interventions», peut-on lire dans un communiqué.
De plus, les ambulanciers paramédicaux basés à Stanstead peuvent couvrir jusqu’à Magog et dans certains cas jusqu’à Coaticook. « Il n’y a pas si longtemps, les horaires étaient en service à Stanstead. Les ambulanciers dormaient à la maison et quand leurs radios s’éteignaient, ils devaient s’habiller, pelleter la neige de la voiture, se rendre à la caserne, prendre l’ambulance et partir. Maintenant, ils sont à l’heure. Je suis toujours à la caserne avec l’ambulance. Ils peuvent partir directement sur appel», indique Stéphane Jalbert, président du conseil d’administration du CTAE.
« Pour un appel en ville, nous sommes passés d’un délai de 20 minutes à un délai de moins de cinq minutes. »
— Stéphane Jalbert, président du conseil d’administration du CTAE
À Sherbrooke
À Sherbrooke, le directeur général du CTAE Pierre-Albert Coubat attend une réponse du ministère de la Santé et des Services sociaux à la demande conjointe faite avec son syndicat et le CIUSSS de l’Estrie-CHUS pour deux véhicules ambulanciers supplémentaires dans la région de Sherbrooke .
« Les ambulanciers n’ont aucun répit. Dans plus d’un cas sur cinq, ils ne prennent pas leur repas à l’heure prévue. Ce sont des conditions très difficiles. Nous ne voulons pas que cela ait un impact sur la qualité, l’accès et la rapidité des services. Mais on commence à resserrer l’élastique», dit-il.
M. Coubat « touche du bois », car le taux d’absentéisme maladie de ses troupes est assez faible. « Nous avons une excellente culture de prévention, mais la pression est là. Nous avons la chance d’avoir un excellent pouvoir d’attraction et de fidélisation. Nous avons la capacité d’envoyer davantage de personnel paramédical sur les routes. Nous avons des gens qui travaillent à temps partiel et qui veulent juste travailler à temps plein », résume-t-il.
Par ailleurs, Coubat espère également « prendre une décision favorable » quant à la demande faite au gouvernement de passer du travail posté au travail horaire à Valcourt.
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