Alice Froussard
Gerusalemme Est
Publié le 8 novembre 2024 à 20h26 / Modifié le 8 novembre 2024 à 20h44
La mesure est passée quasiment inaperçue alors que le monde entier avait les yeux rivés sur le nouvel occupant de la Maison Blanche. Mercredi, le parlement israélien a adopté par 61 voix contre 41 une nouvelle loi autorisant l’expulsion vers la bande de Gaza des membres de la famille – parents, frères et sœurs, conjoints et même enfants – d’un agresseur s’ils sont soupçonnés d’avoir « exprimé leur soutien » ou s’ils n’ont pas « rapporté d’informations sur l’acte terroriste ». Même s’il s’agit de Palestiniens de nationalité israélienne, ils représentent 21 % de la population israélienne.
Une deuxième loi cible les enfants palestiniens. Il permet aux autorités israéliennes de condamner des enfants de moins de 12 ans à des peines de prison, y compris la réclusion à perpétuité, s’ils sont reconnus coupables de meurtre ou de tentative de meurtre qualifié d’« acte terroriste » ou lié à une « organisation terroriste ». Actuellement, la loi israélienne exempte les enfants de moins de 12 ans de toute responsabilité pénale, et ceux de moins de 14 ans ne peuvent théoriquement pas être emprisonnés.
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