Le SG du PDG lors de sa communication du 8 novembre à Libreville © Gabonactu.com
La secrétaire générale du Parti Démocratique du Gabon (PDG, ancien parti de gouvernement), Angélique Ngoma, dans une communication tenue vendredi 8 novembre 2024, a invité tous les militants à lancer une campagne locale sur tout le territoire pour convaincre les indécis de voter « oui ». au référendum constitutionnel que le Gabon organisera le 16 novembre.
« Cette campagne active de préservation des ressources locales doit toutefois se dérouler dans le calme, dans la dignité et le respect des personnes et des biens. » » a déclaré Mme Ngoma, encourageant ensuite ses compagnes à prendre chacune leur bâton de pèlerin « pour cette bonne cause ».
Le PDG estime que tous les militants doivent s’adapter à leur temps en votant massivement en faveur de la nouvelle constitution qui naît des aspirations profondes de la majorité du peuple gabonais, contrairement à ce que disent les ragots.
« C’est une Constitution que nous aimons parce qu’elle nous ressemble ; tire les leçons de notre histoire et nous situe dans le temps présent »» argumenta-t-il.
Le chef administratif du parti fondé par le défunt président Omar Bongo en 1968 souligne que cette nouvelle loi fondamentale qui donnera vie au 2e République, constitue un réel progrès car il prévoit le renforcement de l’espace démocratique avec l’affirmation de la société civile, la reconnaissance de l’identité et des priorités nationales et la séparation des pouvoirs.
Pour elle, “c’est une avancée notamment en termes de renforcement des conditions d’éligibilité, de limitation intangible du nombre de mandats, de refus des successions ataviques, de renforcement de la légitimité et de la responsabilité du chef de l’Etat”.
Le référendum qui se tiendra le 16 novembre permettra au Gabon d’adopter une nouvelle constitution si le oui l’emporte. Une étape cruciale qui permettra au pays d’avancer progressivement vers un retour à l’ordre constitutionnel.
Le pays est en transition depuis le 30 août 2023, date du coup d’État militaire (appelé aussi coup d’État de libération) qui a renversé le régime d’Ali Bongo, dont l’état de santé est fragile après l’accident vasculaire cérébral d’octobre 2018. La transition est assurée par le Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Sydney IVEMBI
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