Du Mans à la conquête du monde, Oui Care veut devenir le numéro 1 des services à domicile

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Spécialisé dans services à domicilele groupe Oui Care fête les 20 ans de son implantation au Mans (Sarthe), après une aventure débutée avec une première agence O2 à Lille.

Son patron, Guillaume Richard, évoque les perspectives et l’ambition pour les années à venir.

Le groupe veut être le numéro 1 mondial des services à domicile

Celui qui se décrit volontiers comme « un peu mégalomane » a l’ambition de faire du groupe Oui Care le numéro 1 mondial du secteur. « À l’époque, nous avions pour objectif de devenir le leader français en 10 ans, le leader européen en 20 ans et le leader mondial en 30 ans », explique Guillaume Richard.

En deux décennies, l’entreprise a étendu le nombre de marques qu’il inclut jusqu’à atteindre le nombre de 16 (Apef, Autonomia, O2, Les Petits Bilingues…). Elle est déjà présente à l’étranger, notamment au Portugal, en Espagne, au Maroc, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

Pour soutenir cette ambition, le PDG a décidé d’ouvrir le capital pour « donner la capacité financière d’anticiper ».

Quand on a des bases solides, on peut planifier à l’avance

Quitte à ne plus être majorité ? « Dans l’actionnariat, nous aurons le choix du partenaire. Si le partenaire est génial, je suis prêt à me mettre de côté. »

Celui qui se décrit comme « pragmatique » affirme ne pas vouloir se développer pour le plaisir de se développer. « Nous refusons de nous projeter ailleurs, dans un autre pays, si nous n’avons pas trouvé des personnes qui partagent nos valeurs et notre vision », assure-t-il.

Pour le reste, « il y aura des opportunités de rachats et les franchises se développent naturellement. Concernant l’accompagnement des personnes âgées en France, nous réfléchissons à structurer le centre seniors. »

De 30 à 23 000 salariés

Originaire de Lille, Guillaume Richard a installé le siège social de Oui Care au Mans, dans le quartier de Montéhard à la rentrée 2004, avant que le groupe ne s’installe dans de tout nouveaux locaux à côté de la gare en mars 2021.

En l’espace de 20 ans, l’entreprise (avec une mission, depuis cette année) a multiplié par 2000 son chiffre d’affaires passant de 250 000 euros à 500 millions d’euros.

Parallèlement, le groupe est devenu un important pourvoyeur d’emplois. « Nous avions 30 salariés et nous avons créé 20 000 emploisen France et 3 000 à l’international», précise Guillaume Richard, qui poursuit en détournant Jacques Séguéla.

Si à 50 ans, vous n’avez pas eu un impact positif sur la vie de quelqu’un, vous avez gâché votre vie.

Pour cela, le groupe s’appuie également sur formation. Il a créé son propre CFA en 2022 et dispose depuis 16 ans d’un organisme de formation interne, l’Académie des Services à la Personne.

« Je suis très fier du nombre de personnes qui ont pu évoluer avec l’entreprise et obtenir des diplômes, je n’aurais pas pas été inutile.»

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