Depuis, les réactions se sont multipliées puisque l’UEFA a annoncé qu’elle prenait le sujet très au sérieux. “L’UEFA examinera tous les rapports officiels, rassemblera les preuves disponibles, les évaluera et envisagera toute autre ligne de conduite appropriée conformément au cadre réglementaire applicable.
Certains footballeurs ont d’ailleurs commenté cette situation alarmante. Connu pour son franc-parler et son engagement, Hakim Ziyech a commenté : « Quand ce ne sont pas des femmes ou des enfants, ils s’attaquent les uns les autres. Et encore une fois, vive la Palestine libre. »a-t-il écrit sur Instagram, à propos de la violence. Une réaction qui n’a pas échappé à Eran Zahavi. “Stupide partisan du terrorisme. J’espère que vous le verrez et que vous le sanctionnerez par l’UEFA ! a légendé le joueur israélien, qui a longtemps joué au PSV et qui joue désormais au Maccabi Tel Aviv. Une altercation médiatique qui montre que la situation est tout sauf calme.
Israël La France ne sera pas délocalisée
Les autorités belges n’ont pris aucun risque il y a quelques mois : en pleine guerre, elles ont décidé de déplacer le match contre Israël en Hongrie. La France ne fera pas ce choix. Et ce, malgré l’insistance de certains responsables politiques comme Manuel Bompard, coordinateur de France Insoumise, qui a même demandé l’annulation de la réunion en raison des “violations inacceptables du droit international” commises, selon lui, par l’armée israélienne en Moyen-Orient. Est. -Est.
Une idée rejetée a priori par Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, sur X. « Il y a ceux qui demandent que le match France-Israël soit déplacé. Je ne l’accepte pas : la France ne se retient pas car cela équivaudrait à abdiquer face aux menaces de violence et à l’antisémitisme. »a-t-il assuré. “A ma demande, le préfet de police, Laurent Nunez, prend les mesures de sécurité nécessaires pour que ce match se déroule au Stade de France, comme d’habitude.”
Un match France-Israël sous haute tension
Il est difficile de ne pas s’inquiéter après ce qui s’est passé dans la capitale néerlandaise. Contrairement à la Belgique, la France a choisi de ne pas déplacer son match contre Israël. Cette opposition sera contestée dans six jours à Saint-Denis. En France comme partout, le débat sur la terrible guerre entre Israéliens et Hamas polarise la population.
À l’image des applaudissements des supporters du PSG avant le match contre l’Atletico Madrid en Ligue des Champions, la question palestinienne touche énormément les Français. Comment éviter les heurts et assurer le bon déroulement du match ? Difficile de répondre à la question, mais la police française sera en alerte.
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Une chose est sûre : les supporters israéliens seront présents dans les tribunes. Entre 70 et 90 personnes se rendront dans la capitale française et seront escortées par la police jusqu’au Stade de France. “Il n’y a aucune nouvelle concernant le match de jeudi prochain au Stade de France. » a déclaré l’ambassade d’Israël en France à L’Equipe.
Le mot d’ordre restera prudence. En fait, toute la sécurité dans le stade sera fortement renforcée. Des policiers en civil seront également présents dans les quartiers de l’enceinte. La police parle même d’un “Stade de France ‘bunker'”.Pour cette réunion, 26 compagnies, soit environ 2 500 gendarmes ou policiers mobiles, devraient être réquisitionnées, et l’hôtel où séjournera la sélection israélienne sera sous surveillance. Des sociétés CRS seront également réparties dans la capitale.conclut le journal français.
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