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Guerre contre le trafic de drogue : les principales mesures

Une « cellule de coordination nationale »

Le ministre de la Justice a annoncé la création, “dans les semaines à venir” d’un « cellule de coordination nationale » attaché au parquet de Paris et « chargé de faire le point sur la menace, de définir une stratégie opérationnelle et de la mettre en œuvre » .

Cette cellule sera composée “des magistrats et représentants des autres ministères concernés, de l’Intérieur, des Finances notamment, et des analystes criminels”il a détaillé.

Une mesure “immédiat” en attendant la mise en place d’un « une direction forte, bâtie autour d’un véritable parquet national » responsable du combat « contre le crime organisé » dont la création devra passer par la législation.

«Nous devons élargir le parquet national (spécialisé dans les affaires de drogue) comme l’imaginait la commission d’enquête »a-t-il précisé.

Des moyens renforcés

« Les équipes du parquet de Paris travaillant à la lutte contre la criminalité organisée au niveau national seront ainsi renforcées de 40 % »a détaillé le ministre de la Justice, ajoutant que les personnels des juridictions interrégionales (JIRS) «sera protégé sur tout le territoire, et particulièrement à Marseille» .

Bruno Retailleau a indiqué que le ministère de l’Intérieur va augmenter «les moyens des 15 branches et neuf détachements de l’Office anti-stupéfiants (Ofast)» dans la région. Là « secteur d’enquête » sera également “renforcé”a-t-il ajouté, sans détails.

A Marseille, où le crime organisé constitue un « cause nationale » selon Bruno Retailleau, 25 enquêteurs supplémentaires seront nommés et la police de la voie publique sera renforcée de 95 agents.

Le ministère de la Justice installera également un « magistrat de liaison à Bogota »La Colombie fait partie des États « Source de trafic »a précisé Didier Migaud.

Élargir le champ des cours d’assises spéciales

Le ministre de la Justice a également déclaré qu’il étudiait le jugement de « crimes de gangs organisés » liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels, comme les affaires de terrorisme.

Utiliser uniquement des magistrats professionnels plutôt que les jurys populaires qui composent normalement les cours d’assises » supprimerait le risque de pression exercée sur les jurés en vue d’orienter la décision judiciaire finale »a-t-il précisé.

Le ministre de l’Intérieur a également rappelé son souhait de “transposer” au crime organisé “techniques d’enquête” utilisé dans la lutte contre le terrorisme.

Prévention et nouvelle infraction

Didier Migaud a également rappelé la nécessité d’un “électrochoc” à la population, en annonçant le lancement d’un “Campagne de communication” verser « révéler les liens entre l’usage de stupéfiants, la violence des trafiquants et les infractions qui en découlent » .

« Au-delà de l’incarcération, il faut frapper les criminels au porte-monnaie, en renforçant les possibilités de saisie et de confiscation judiciaire »a également estimé le ministre de la Justice.

Il a également précisé que la création de« un délit d’association de malfaiteurs » qui devra « être étendu aux assassinats et être assorti d’une peine de réclusion criminelle » pourrait également être envisagée.

 
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