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Le Prince Albert II de Monaco a remis les prix de sa Fondation à trois lauréats qui œuvrent pour la santé planétaire

Après une édition 2023 qui s’est déroulée à Philadelphie, retour à Monaco ce jeudi 7 novembre pour la cérémonie annuelle de remise des prix pour la santé planétaire de la Fondation Prince Albert II de Monaco. Et quel meilleur cadre que la Salle Garnier pour accueillir cette 17ème édition, en veillant à ce qu’elle respecte les engagements du FPA2 depuis 2008, pour honorer des personnalités et des organisations remarquablement engagées pour la préservation de la planète.

« Nous pouvons créer un monde plus durable en combinant outils et ressources, en multipliant les initiatives, en basant notre approche sur les réalités et les défis mondiaux. » a lancé le Souverain en ouvrant la cérémonie depuis la tribune, martelant le message qu’il répète à travers le monde qu’un autre avenir est possible si nous nous en donnons collectivement les moyens. Depuis 2006, sa fondation a soutenu près de 800 projets, »des engagements concrets, scientifiquement assurés et menés avec détermination »a rappelé le Prince Albert II.

Le Prince Albert II a ouvert ce jeudi 7 novembre la cérémonie qui marque un engagement fort de sa fondation, créée en 2006. Photo Jean-François Ottonello.

“Nous allons continuer dans cette voie parce que les menaces sont élevées et que nous devons continuer à innover, à identifier les dangers et les opportunités.”

Et d’ajouter : « Nous préparons les nouvelles générations pour qu’elles puissent défendre les objectifs de notre action. »

En ce sens, outre les trois trophées, la Fondation Prince Albert II a distingué ce jeudi soir – pour la septième année consécutive – vingt-quatre jeunes étudiants chercheurs issus des pays en développement. Tous bénéficient de bourses financées par le GIEC et la Fondation Cuomo et étudient le changement climatique et les moyens de l’endiguer.

Instituto Juma, défenseur de la diversité amazonienne

Juma Xipaia, fondatrice de l’institut qui porte son nom. Photo Jean-François Ottonello.

En 2020 au Brésil, le leader d’une communauté indigène, Juma Xipaia, a fondé cette organisation qui assure la protection de l’environnement, la promotion des droits humains
des peuples autochtones et la défense de l’intégrité culturelle et territoriale des communautés locales d’Amazonie, en particulier celles de la région du Xingu. Avec l’Instituto Juma, Juma Xipaia a notamment lutté contre le barrage hydroélectrique de Belo Monte, qui avait d’importantes conséquences environnementales et
social en Amazonie.

L’organisation s’appuie également sur son héritage de résistance pour promouvoir le développement durable, l’autonomie des populations autochtones et l’égalité entre les hommes et les femmes.

Enfin, l’Instituto Juma développe et promeut des initiatives visant à préserver les savoirs ancestraux. En novembre 2023, par exemple, une expédition sur le territoire de Xipaya a identifié et documenté des espèces de plantes médicinales, renforçant ainsi l’échange de connaissances intergénérationnel.

Les actions soutiennent également le rôle essentiel des femmes autochtones dans la transmission et la préservation des savoirs ancestraux, le renforcement de leur autonomie et de leur engagement culturel, environnemental et social, notamment auprès des jeunes générations.

Lidia Morawska, une physicienne qui fait bouger les lignes

La scientifique recevant son trophée. Photo Jean-François Ottonello.

Professeur émérite à l’Université de technologie du Queensland à Brisbane, en Australie, le professeur Lidia Morawska est la lauréate FPA2 de cette année en tant que directrice du Laboratoire international pour la qualité de l’air et la santé de son université, qui collabore avec l’Organisation mondiale de la santé.

Membre actif de plusieurs entités, Lidia Morawska mène des recherches fondamentales et appliquées dans le domaine interdisciplinaire de la qualité de l’air et de son impact sur la santé humaine et l’environnement, avec un accent particulier sur la science des émissions de particules.

Diplômé de l’Université Jagellonne de Cracovie, le physicien polono-australien est l’auteur de plus d’un millier d’articles. Ses contributions scientifiques et son dévouement personnel lui ont permis de traduire les découvertes et les connaissances scientifiques en politiques et pratiques concrètes, avec des bénéfices durables pour la société et l’environnement.

Le travail de Lidia Morawska et de son équipe est considéré comme d’importance mondiale. Elle a été incluse dans le classement 2021 du TIME des 100 personnes les plus influentes au monde pour avoir reconnu l’importance de la transmission par aérosol et rassemblé les données susceptibles de convaincre l’OMS et d’autres organisations, qui ont réagi en corrigeant radicalement leurs avis sur la transmission par voie aérienne. Cela a permis d’éviter des millions de nouvelles infections et de sauver des vies.

NatureMetrics examine l’impact des entreprises sur la nature

La startup a chargé Pippa Howard, stratège en chef de la nature, de récupérer le prix hier. Photo Jean-François Ottonello.

Reconnue comme l’une des 25 meilleures startups britanniques, NatureMetrics est reconnue par FPA2 pour sa position de leader mondial dans la transmission de données et d’informations sur la nature, déployant une technologie de pointe pour générer des informations sur la biodiversité à grande échelle en utilisant l’ADN environnemental, l’observation de la Terre, des technologies avancées. science des données et intelligence artificielle.

NatureMetrics compte aujourd’hui 500 clients dans une centaine de pays intéressés par cette Nature Intelligence Platform qui transforme la manière dont les entreprises rendent compte de leur impact sur la nature, en fournissant une solution évolutive de suivi de la biodiversité et en outillant les entreprises aux standards mondiaux pour de nouveaux engagements en matière de reporting nature. .

 
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