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Le vice-président du Parlement libanais, Elias Bou Saab, a déclaré vendredi qu’Israël est “obligé de recourir à une solution diplomatique” avec le Liban, estimant que “l’atmosphère est favorable” pour engager de telles négociations. Dans une interview accordée à Sky News Arabia, Bou Saab a également annoncé la possible arrivée d’un médiateur américain la semaine prochaine pour tenter d’avancer vers une réduction des tensions.
La perspective d’un cessez-le-feu
Bou Saab a exprimé un certain optimisme quant à la possibilité d’un cessez-le-feu, affirmant qu’un tel accord pourrait être conclu “dans les semaines à venir”. Cette déclaration intervient alors que la région est aux prises avec une escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah, et qu’une solution diplomatique pourrait être une issue pour les deux parties.
Le vice-président du Parlement a également clarifié les objectifs de l’opération israélienne, affirmant que “l’objectif d’Israël n’est pas d’éradiquer le Hezbollah, mais de créer une zone sans armes au sud du Liban”. Bou Saab a clairement indiqué qu’une invasion terrestre à grande échelle du territoire libanais ne faisait pas partie des plans israéliens, soulignant que les objectifs pourraient être atteints par d’autres moyens.
L’intensification des violences dans les villages frontaliers
Parallèlement aux déclarations de Bou Saab, les tensions le long de la frontière se sont intensifiées. Les médias d’État libanais ont rapporté que l’armée israélienne avait fait exploser vendredi des explosifs placés à l’intérieur des maisons de trois villages frontaliers. Selon l’Agence nationale de presse libanaise, ces villages, Yaroun, Aitaroun et Maroun al-Ras, situés dans la région de Bint Jbeil, ont été la cible de bombardements israéliens tout au long de la journée.
Ces incidents font suite à une série d’opérations similaires menées par l’armée israélienne contre des infrastructures civiles dans les zones proches de la frontière. Les actions israéliennes sont officiellement justifiées comme une réponse aux menaces militaires provenant de la région, mais elles augmentent le sentiment de vulnérabilité parmi les civils et aggravent les tensions diplomatiques entre les deux pays.
Une médiation américaine en vue
Avec l’intervention attendue d’un médiateur américain, l’attention se porte désormais sur un éventuel apaisement de la situation. Washington a joué un rôle clé dans la négociation d’accords antérieurs entre Israël et le Liban, notamment ceux concernant la délimitation maritime. La visite du médiateur pourrait fournir un espace pour discuter de la réduction des tensions et des moyens de parvenir à la stabilité dans la région frontalière.
Une solution pacifique encore incertaine
Bien que Bou Saab exprime son espoir de progrès diplomatiques, la poursuite des destructions dans les villages du sud et les opérations militaires israéliennes jettent le doute sur la faisabilité d’un accord de paix durable. Les appels de la communauté internationale à apaiser les tensions se heurtent aux préoccupations sécuritaires d’Israël et aux revendications de souveraineté du Liban sur ses territoires.
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