L’équipe de transition de Donald Trump devrait présenter une première liste de ministres et conseillers « dans les jours et semaines à venir »avant son investiture le 20 janvier.
Les Démocrates « fait campagne en divisant les gens alors que le président Trump les rassemble »» s’est vanté sur Fox Business Jason Miller, conseiller du milliardaire républicain.
Alors, quel sera le « Who’s Who » d’un premier gouvernement Trump 2 ?
“Il y a des gens qui reviennent, d’autres nouveaux qui nous rejoignent, pas seulement des grands noms, mais aussi des démocrates, des indépendants, des milieux d’affaires.s”, a répondu Jason Miller sans confirmer les noms évoqués depuis mercredi par les médias américains.
Chef de cabinet
Donald Trump a cependant procédé jeudi à sa première nomination majeure : Susie Wilesarchitecte de sa campagne, sera son chef de cabinet, un poste ultra-stratégique jamais occupé par une femme. Sous son premier mandat, pas moins de quatre chefs de cabinet avaient défilé. L’un d’eux, l’ancien général John Kelly, l’avait qualifié en octobre de « fasciste ».
Justice
C’est l’une des positions les plus sensibles et elle le sera d’autant plus que Donald Trump a été reconnu coupable et inculpé dans quatre affaires pénales sous le régime démocrate et qu’il entend procéder le 20 janvier à l’expulsion massive des immigrés illégaux.
Le sénateur de l’Utah, Mike Leeet le Missouri, Éric Schmittsont cités par le Washington Post.
Affaires étrangères
Le secrétaire d’État, visage des États-Unis à l’étranger, devra mettre en musique la diplomatie protectionniste et isolationniste des États-Unis. « L’Amérique d’abord » de Donald Trump, notamment à l’égard de l’Ukraine, de l’OTAN et de l’Europe.
Le nom de Richard Grenell circule depuis des mois.
Décrit comme “émissaire” dans l’ombre de Donald Trump, il a été ambassadeur en Allemagne (2018-2020), où son style s’est tendu. Il a également été directeur par intérim du renseignement et envoyé spécial pour le Kosovo et la Serbie.
“Pour éviter la guerre, il vaut mieux avoir un salaud comme diplomate”» a-t-il déclaré en début d’année, alors que Donald Trump s’est toujours vanté, contre toute évidence, de l’absence de guerres sous son premier mandat et a promis qu’il mettrait un terme à celles d’Ukraine et du Moyen-Orient. -Est.
La presse voit aussi M. Grenell conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, auquel cas le sénateur de Floride Marco Rubioqui a dit sur CNN « toujours intéressé à servir ce pays »pourrait devenir secrétaire d’État.
Défense et CIA
Les partenaires ou adversaires des Etats-Unis attendent ces positions avec impatience ou anxiété.
Pour piloter le Pentagone, Mike Pompeoancien chef de la diplomatie de Donald Trump et ex-directeur de la CIA, pourrait être choisi.
La direction de la CIA pourrait revenir à l’ancien élu ultraconservateur du Texas John Ratcliffe. A moins qu’il ne s’agisse Kash Patelqui a servi à la Maison Blanche, au renseignement et au Pentagone, avant d’écrire un livre contre un prétendu « État profond » au travail contre Donald Trump.
Trésor
La position de grand financier pourrait être disputée entre deux milliardaires, patrons de fonds d’investissement : Scott Bessantdonateur et conseiller économique du prochain président pour les réductions d’impôts et les augmentations de droits de douane, a répondu prudemment sur CNBC qu’il « fera ce que Donald Trump (lui) demande ». Il est en concurrence avec le financier John Paulson.
« Efficacité du gouvernement »
Elon Muskl’homme le plus riche du monde, patron de Tesla, SpaceX et X, a investi plus de 100 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump. Ce dernier pourrait en contrepartie le charger de réorganiser en profondeur l’administration fédérale, à la tête d’un ministère de« Efficacité du gouvernement ».
Si les deux impétueux milliardaires parviennent à un accord durable, ils pourraient procéder à des coupes nettes de 2 000 milliards de dollars sur un budget de 7 000 milliards.
Mais ils n’ont pas encore dit comment.
Santé
Robert F. Kennedy Jrneveu du président assassiné « JFK », ancien candidat indépendant rallié à Donald Trump, pourrait être responsable des politiques de santé publique. Notoirement critique à l’égard de la vaccination, il a assuré à NBC qu’il “ne retirerait les vaccins à personne” mais il a dit que les Américains devraient pouvoir “décider individuellement”.
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