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Prix ​​plus accessibles et prêts à taux réduits, le secteur immobilier se redresse en Centre-Val de Loire

Après la crise du Covid, le marché immobilier est resté stagnant et il était impossible pour le portefeuille des Français de suivre les taux. Mais la tendance est au « retour à la normale » avec une baisse des prix et des taux d’intérêt. Ville par ville, découvrez les tendances fin 2024.

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Avec des taux atteignant 4%, le marché de la région a ralenti jusqu’en février 2024. Puis il y a eu une légère reprise au printemps et à l’été, certains acheteurs ayant reporté leur projet pour obtenir de meilleurs taux. Mais pour la FNAIM Centre-Val de Loire, «la véritable reprise n’aura pas lieu avant 2025« .

Car il ne faut pas confondre récupération et redémarrage. Si les perspectives sont optimistes, le dynamisme du marché sera à nouveau présent puisque les primo-accédants bénéficieront d’un pouvoir d’achat accru. Selon les estimations de la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) du Centre-Val de Loire, même avec cette reprise en cours d’année, l’activité diminuerait de 8 à 10 % en 2024.

Les biens neufs à vendre sont rares dans la ville surnommée la Belle au bois dormant. Et les acheteurs restent prudents. Une tendance confirmée par Stéphanie Bonis, de la FNAIM du Cher. « Les vendeurs attendent de voir comment évolue le marché immobilier, dés. Par rapport à l’année dernière nous avons entre -17 et -20% d’acheteurs”.

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Place Gordaine, à Bourges.

© PIERRICK DELOBELLE / MAXPPP

Cependant, la dynamique dans laquelle la ville s’est engagée, notamment en devenant Capitale européenne de la Culture 2028, pourrait profiter au secteur immobilier et attirer les touristes. Les prix des logements baissent depuis deux ans. Même pour les appartements, il existe une rentabilité locative qui pourrait intéresser les investisseurs.

Selon Stépahnie Bonis, « On devrait assister à une augmentation des acquisitions de biens destinés à la location de courte durée ».

Secteurs populaires : le quartier des Marronniers, le secteur des Berruyers et la Place Séraucourt. Les maisons de ville ou les appartements varient entre 65 000 € et 250 000 €. Le quartier Lahitolle où un nouveau projet immobilier pourrait voir le jour.

A Blois, les prix n’ont cessé d’augmenter depuis longtemps, malgré toutes les tendances. Après une hausse de 8,1% en 2023, ils entament enfin une baisse de 4%. La demande reste forte et les marchandises circulent rapidement.

Secteurs populaires : le quartier Blois-Vienne, rive gauche, face au château.

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Le centre-ville de Blois regorge de maisons datant de la Renaissance

© Coralie Pierre / France Télévisions

Les prix ont explosé à la fin du Covid, atteignant 3 000 euros/m2. Ils sont désormais tombés entre 2 400 et 2 500 euros le m². Mais Orléans fait toujours partie des villes où le secteur immobilier est en plein essor. Les prix ont augmenté de 7% en un an. Les vendeurs trop gourmands, qui vendent au-dessus de 600 000 euros, peinent à trouver preneur.

Secteurs populaires : entre le boulevard Alexandre-Marin et la Loire, à proximité de la cathédrale, au coeur de la ville. Le quartier Source n’est pas attrayant et agit même comme un répulsif. Mais cela pourrait être un bon compromis pour ceux qui souhaitent acheter un bien immobilier à Orléans.

Une deuxième ligne de tramway, de nouvelles pistes cyclables, un centre de plus en plus piétonnier… Tours démarre de gros travaux et cela attire les acheteurs. Les prix ont baissé de 6% au mètre carré et le marché est dynamique.

« Il y a en fait eu une légère baisse des prix au cours des 18 derniers mois et nous constatons un léger retour des acheteurs à mesure que les prix et les tarifs baissent, mais il ne s’agit pas d’une augmentation claire. On est loin du marché prospère de 2021 où l’on avait observé une flambée des acquisitions.

Vincent Briand, rappresentante della FNAIM dell’Indre-et-Loire

Tours reste une ville intéressante pour les investissements immobiliers car elle fait partie des villes les plus chères en termes de loyers au mètre carré. Les biens immobiliers se louent en moyenne à 15 €/m², alors que le loyer moyen dans la région est de 13 €/m². « En raison des prix élevés pour l’achat d’un bien immobilier, il y a peu de primo-accédants »indica Vincent Briand.

Secteurs populaires : Le centre-ville avec ses salles de classe et le secteur universitaire sont toujours recherchés, avec des prix au mètre carré allant de 3 500 à 4 200 euros. A Prébendes, les maisons se vendent à prix d’or, entre 400 000 et 1,2 million d’euros. Les quartiers les plus pratiques restent le boulevard Tonnelé, le secteur Starsbourg ou Febvotte.

Comme à Blois, les prix à Chartres ont également augmenté de 9 % en un an. Une hausse des prix qui s’explique par la croissance démographique qu’a connue la ville ces dernières années. Car en effet la demande de biens immobiliers augmente. Les niveaux sont similaires à ceux de 2019.

Secteurs populaires : Le centre historique avec l’Hôtel-Dieu, le Grand Faubourg et le Chanzy qui coûtent en moyenne autour de 2 500 €/m²,

Comme à Bourges, les biens proposés à la vente ne sont pas nombreux. Et les ventes mettent plus de temps à se conclure. Les acheteurs recherchent principalement des biens au centre avec garage et jardin.

Mais les offres sont extrêmement rares. Le marché locatif à Châteauroux est extrêmement tendu, avec une demande supérieure à l’offre..

Dans l’Indre, selon l’Agence départementale d’information sur le logement, le nouveau marché intérieur, déjà en grande difficulté, « s’effondre » depuis deux ans. C’est précisément l’Indre qui enregistre la plus forte baisse du marché de la construction neuve dans la région. Ils ont constaté une baisse de 55 % en un an seulement.

Secteurs populaires : Centre-ville, Quartier de Strasbourg, Saint-Christophe et Hippodrome, Marines, La Forge-de-Isle, Petit-Valençay et Quartier Pierre-et-Marie Curie.

Le DPE, diagnostic de performance énergétique désormais obligatoire, permet d’économiser au moment de l’achat. Surtout avec les DPE F ou G car bientôt les mettre sur le marché de la location sera impossible.

Les vendeurs sont donc pressés de se débarrasser de ces filtres thermiques. Une baisse de prix de près de 15 % est souvent possible, mais il faut garder à l’esprit que les économies réalisées devront servir à financer une partie des travaux de rénovation énergétique.

 
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