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Tecoma Award 2024 Quatre candidats pour le premier prix de l’Entrepreneur de l’année

Tecoma Award 2024 Quatre candidats pour le premier prix de l’Entrepreneur de l’année

1 – Jean-Claude Boyer, président du groupe Morgabine Hospitality

Entrepreneur infatigable, Jean-Claude Boyer multiplie avec succès les projets dans le secteur hôtelier.
“Jean-Claude Boyer ©Guillaume Foulon”

En quelques années seulement, Jean-Claude Boyer est devenu un acteur important du secteur hôtelier réunionnais. Ingénieur des travaux publics de l’État, il a débuté sa carrière dans le secteur du bâtiment avant d’être embauché par le groupe Apavou, où il a travaillé pendant 18 ans dans la promotion immobilière. En 2010, elle a relancé son activité promotionnelle, notamment dans le secteur du logement social. Puis il commence à s’intéresser au secteur hôtelier, en relevant un défi : construire un hôtel 3 étoiles à Saint-Gilles-les-Bains, mais loin du lagon. Le Dina Morgabine, premier du nom, a ouvert ses portes fin 2015. A l’écoute des tendances du marché, Jean-Claude Boyer en a fait un lieu de vie, à forte identité réunionnaise, avec une restauration de qualité, essayant d’attirer à la fois clientèle locale et touristes étrangers. Le succès est immédiat. L’entrepreneur se passionne pour le secteur et accepte un nouveau défi : construire un hôtel boulevard Lancastel, à Saint-Denis. Fin 2020, la deuxième Dina Morgabine a été inaugurée. Nouveau succès. Le restaurant de l’hôtel, Le Pierre-Loti, est même devenu un restaurant dionysiaque réputé.

Associé à la famille Kin-Siong, Jean-Claude Boyer (Morgabine Hospitality) travaille actuellement sur plusieurs projets simultanés, dans une logique de groupe, début 2024, il ouvrira le Tuit-Tuit, un hôtel 4 étoiles comptant dix chambres à La Plaine-des-Palmistes reprend le chantier naval Papangue à Étang-Salé (32 chambres, 4 étoiles, inauguré en mars). Tout en poursuivant son activité de promotion immobilière, il prépare la rénovation de l’Hôtel des Thermes à Cilaos, l’ouverture d’un troisième Dina Morgabine à Saint-Pierre, la création d’un hôtel à Hell-Bourg… Rien de nouveau pour motiver son équipe, dont il considère l’engagement comme la principale explication de son succès. Jean-Claude Boyer prône la répartition des responsabilités et l’autonomie des coéquipiers : une pratique de management plus horizontale, adaptée aux jeunes générations.

2 – Sébastien Camus, président de Réunimer-Pêcherie du Sud

Sébastien Camus dirige l’entreprise française, leader dans la pêche, la transformation et la distribution de produits de la pêche dans l’océan Indien.
“Sébastien Camus 1 ©DR.jpg”

Sébastien Camus a débuté sa carrière dans le secteur des produits de la mer à Madagascar en 1999 avant de s’installer à la Réunion trois ans plus tard. Il devient co-directeur de Réunion Pélagique, née du rachat d’une usine de transformation de poisson. Un groupe intégré se constitue, « de l’hameçon à l’assiette », autour de la compagnie maritime Enez et de sa flotte de bateaux de pêche pélagique et de la société de commercialisation Martin Pêcheur. Sébastien Camus œuvre au rapprochement d’entreprises auparavant concurrentes, qui prennent conscience de la nécessité de se réorganiser. Les activités de transformation et d’exportation de poisson frais ont d’abord été fusionnées au sein de Réunipêche (2009), puis en 2012 le groupe Réunimer a été créé. Aujourd’hui seul opérateur exportateur de poisson frais de La Réunion, il regroupe la compagnie maritime Enez, Réunipêche, Réunion Pélagique et Le Martin Pecheur. Sébastien Camus, son président, gère son développement. Réunimer investit pour moderniser ses outils de production, de stockage et ses bateaux. Il crée la marque Le Pêcheur Créole en se lançant dans un nouveau combat : l’accès à la pêche du sud. Réunimer crée la compagnie maritime Réunion Pêche Australe en associant des pêcheurs artisanaux, obtenant une première part en 2016. En 2022, elle est finalement admise par l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) dans le cercle des compagnies maritimes habilitées à gérer le ressource des îles Kerguelen et Crozet.

En septembre 2024, Sébastien Camus devient président de la première entreprise française de pêche, de transformation et de distribution de produits de la pêche dans l’océan Indien : Réunimer fusionne avec son homologue malgache Pêcherie du Sud, avec laquelle elle a des actionnaires communs, et ouvre son capital à le fonds d’investissement Hivest Capital Partners. Sébastien Camus affiche désormais de nouvelles ambitions de croissance externe, à la Réunion et dans l’océan Indien.

3 – Loëtitia Novello, fondatrice de l’Institut de Formation de La Réunion

Loëtitia Novello dirige l’un des principaux organismes de formation privés de l’île de la Réunion.
« Loetitia Novella DR.jpg »

Loëtitia Novello était formatrice indépendante lorsqu’on lui a proposé de participer à l’aventure de la création d’un organisme de formation. L’Institut de Formation de La Réunion (IFR) a été créé en 2002, positionné essentiellement sur l’alternance et le marché des demandeurs d’emploi, dans les domaines de la vente et du commerce. Loëtitia Novello prendra alors le contrôle exclusif d’IFR pour en faire l’une des principales entreprises privées du secteur sur l’île, développant notamment les services à la personne et la formation.

Lors des réformes ultérieures de la formation professionnelle, l’IFR a fait des choix stratégiques qui se sont avérés couronnés de succès.

Pendant la crise sanitaire, l’organisation a accéléré la digitalisation de ses processus et outils et les investissements dans la formation numérique. Il se lance dans la communication digitale en s’associant à Sup de Com, l’un des leaders français du secteur qu’il représente à La Réunion et à Mayotte, accueillant au total 120 apprentis sur les deux îles.

Depuis la dernière année scolaire, la société Loëtitia Novello accueille également l’Idrac Business School, école de commerce privée, pour proposer un MBA en ingénierie d’affaires et un Bachelor chargé de l’innovation et du développement des affaires.

IFR est désormais présent sur sept sites et emploie une équipe permanente de 25 personnes.

L’année dernière a ouvert un BTS aux métiers de l’immobilier, une formation transversale études-alternance de deux ans qui répond aux besoins des différentes composantes du secteur : agences immobilières, bailleurs sociaux, bureaux d’études, architectes, etc. Loëtitia Novello a ainsi répondu à une demande du Club Immobilier, qui souhaitait combler un « trou dans le racket » de l’offre de formation locale. Les membres professionnels du Club animent des masterclasses dans ce cadre.

4 – Dominique Valgresy, président du groupe GMD SAS

Dominique Valgresy a piloté la diversification du groupe GMD SAS vers le secteur agricole.
“Dominique Valgresy ©Guillaume Foulon”

Après des études d’économie internationale et une première partie de carrière au Crédit Agricole en tant que gestionnaire d’actifs, Dominique Valgresy se lance dans l’aventure entrepreneuriale en 2010 avec son associé Nicolas Govindama, ingénieur agronome. Leur idée : vendre des intrants agricoles en libre-service, proposer des formulations spécialement conçues pour les cultures locales et privilégier le conseil. Le premier magasin Interagro (rebaptisé plus tard L’Agronome) a ouvert ses portes à Pierrefonds, suivi de trois autres dès 2017, à Saint-Benoît, à la Plaine-des-Cafres et à Saint-Joseph. En 2019, le groupe GMD SAS prend forme avec la création de l’Institut de Formation et de Conseil Agricole (IFCA) et des territoires agricoles de La Réunion. Les deux projets sont complémentaires : il faut répondre avec des équipements adéquats à la demande croissante de mécanisation des exploitations agricoles, confrontées à une pénurie de main d’œuvre, tout en accompagnant les producteurs dans l’acquisition de nouvelles techniques moins consommatrices de produits chimiques. En peu de temps, l’IFCA est devenue la première organisation privée de formation agricole de l’île. GMD SAS, présidée par Dominique Valgresy, continue de se diversifier au fur et à mesure de sa croissance. Il s’est enrichi d’une ferme à Plaine-des-Cafres : 50 hectares de prairies de fauche vendus aux agriculteurs, 2 000 m² de serre produisant des plants horticoles bio depuis septembre… et une belle vitrine pour les produits du groupe ! Depuis 2021, la société Green Blossom commercialise des objets connectés pour l’agriculture (stations météo, automatismes pour réseaux d’irrigation, etc.) et EME récupère des emballages d’engrais et de produits phytopharmaceutiques. Prochaine étape : l’internationalisation, avec une implantation à Maurice prévue en 2025.

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