quel est le plan d’action des Toiles du Soleil placées en redressement judiciaire

“Aujourd’hui est un jour spécial.” Ce mercredi 6 novembre 2024, les va-et-vient incessants des salariés et les changements dans la disposition des objets et du mobilier dans le magasin annoncent l’arrivée de nouvelles collections des gammes Athezza disposées aux côtés de celles des Toiles du Soleil. De plus, l’heure est à l’automatisation des caisses. Mais à Saint-Laurent-de-Cerdans, il se passe autre chose en coulisses.

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Depuis le 2 octobre, le tribunal de commerce de Nîmes a prononcé un jugement ouvrant une procédure de redressement judiciaire. Selon les informations de L’Indépendantla société, qui poursuit son activité, serait en situation de cessation de paiements depuis le 1er janvier 2024. « Cette décision a été prise pour protéger nos marques »explique Stéphane Torck à la tête des Toiles du Soleil depuis deux ans, d’Athezza spécialisée dans le mobilier et la décoration et de la Maison Pichon Uzès, une fabrique de céramique, avec Jean-Christophe Astruc.

A ce jour, une phase d’observation visant à dresser un diagnostic social et économique de l’entreprise est en cours depuis six mois. Il est renouvelable une fois. « Les effectifs ne vont pas bouger, ne vont pas être réduits et nous n’allons pas faire faillite compte tenu des objectifs que nous voulons appliquer.affirme Stéphane Torck qui a accepté de s’exprimer sur le sujet installé au cœur du magasin. Nous avons un plan. Un plan de croissance.

Le bâtiment doit nous servir pour l’avenir

Comment sont arrivées les Toiles du Soleil, fleuron du patrimoine industriel des Pyrénées-Orientales et joyau artisanal du Haut-Vallespir, racheté par la société gardoise JCST Holding après avoir été relancée en 1993 par les célèbres Françoise et Henri Quinta. dans cette situation ? ? « Parce que le développement des tissus à l’international prend plus de temps que prévu, et que la montée en gamme et le maintien du marché français se font, décrit celui qui est issu du groupe Camaïeu et Cache Cache. Notre projet était notamment d’investir dans des machines à ourdir et des machines à tisser contemporaines. La réalité est que les machines en question n’ont pas été achetées car cela aurait été déraisonnable. Nous n’avons pas la capacité de les recevoir dans cet immeuble où nous sommes locataires et qui n’est pas entretenu. Mais elle doit nous servir pour l’avenir, pour le montrer et garantir de meilleures conditions de travail. D’ailleurs, je suis en contact avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles pour protéger les machines ancestrales. De plus, « Compte tenu de la situation économique, nous sommes obligés de payer les prêts garantis par l’État (PGE). »

« Nous savons ce que nous voulons faire en remettant les savoir-faire au goût du jour pour reconquérir les marchés internationaux.insiste l’entrepreneur. Cela ne porte pas encore ses fruits, mais cela viendra. La situation n’est pas dramatique.