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Le Moyen-Orient face au retour prochain de Donald Trump à la Maison Blanche

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Un panneau publicitaire félicitant le président républicain élu Donald Trump à Jérusalem le 6 novembre 2024. AHMAD GHARABLI / AFP

S’il est un dirigeant qui attendait avec impatience de pouvoir féliciter Donald Trump pour sa réélection, c’est bien le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Certes, leurs relations, à la fin du premier mandat de l’ancien président, s’étaient un peu dégradées. Donald Trump n’a pas apprécié que le chef du gouvernement de l’État hébreu ait très vite félicité son adversaire, Joe Biden, lors de sa défaite en 2020, estimant qu’il s’agissait d’une trahison.

Cette fois, Benjamin Netanyahu n’a pas tardé à applaudir « Le plus grand retour de l’histoire »avant même que les résultats complets de l’élection du 5 novembre 2024 ne soient connus, alors que son tout nouveau ministre de la Défense, Israel Katz, nommé la veille, s’enthousiasmait à l’idée que son « victoire historique » constitue une opportunité pour « vaincre « l’axe du mal » dirigé par l’Iran ».

Au Moyen-Orient, l’un des principaux dossiers sur lesquels la future administration Trump devra se positionner est la guerre à Gaza, qui a fait plus de 43 000 morts. Selon les médias israéliens, Donald Trump aurait demandé à Benjamin Netanyahu, lors de son voyage aux Etats-Unis en juillet, de mettre fin aux hostilités. “avant qu’il ne se remette aux affaires”en janvier 2025. La formulation ne constitue pas un programme, mais esquisse plutôt, implicitement, une forme de chèque en blanc donné au Premier ministre israélien, au moins pour les deux prochains mois.

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En public, le candidat républicain a appelé l’État juif à “mettre fin au problème” dans l’enclave palestinienne ravagée par l’armée israélienne, tout en accusant Joe Biden et l’administration démocrate de tenter de ” retenir “ Benjamin Netanyahou. Une manière de laisser entendre que le Premier ministre aurait plus de liberté avec lui à la Maison Blanche, même s’il appelait dans le même temps Israël à “Arrêtez de tuer des gens” à Gaza, pour des raisons de réputation internationale. Lorsqu’on lui a demandé lors du premier débat présidentiel s’il soutiendrait la création d’un État palestinien, Donald Trump a répondu : « Il faudra que je voie. »

« Grand soulagement » pour les États du Golfe

La feuille de route pour une solution à deux États, présentée par Donald Trump en 2020, a été rejetée par les Palestiniens, car elle leur accordait un État fantoche, divisé par des colonies juives, dont la plupart auraient été légalisées. Lors de son premier mandat, après une brève ouverture vers les Palestiniens – suite à sa rencontre avec le président Mahmoud Abbas en 2017 – la politique du milliardaire républicain a été outrageusement favorable à Israël.

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