Alors que le nombre d’inscriptions continue de diminuer, plus de la moitié des maisons unifamiliales se sont vendues 400 000 $ dans la région de Québec en septembre et octobre, selon le plus récent rapport de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
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« Une activité élevée du marché combinée à des stocks limités continue de faire monter les prix. En septembre et octobre, nous avons dépassé pour la première fois le seuil des 400 000 $ et cela devrait continuer », note le directeur du Service d’analyse de marché de l’APCIQ, Charles Brant.
Il rappelle qu’en 2019, le prix médian d’une résidence unifamiliale se situait autour de 300 000 $ dans la région métropolitaine de recensement (RMR). « Contrairement au reste de la province, le marché québécois n’a jamais connu de ralentissement avec la pandémie. »
Les conditions de marché demeurent donc strictement en faveur des vendeurs, ajoute M. Brant. Selon les données de l’APCIQ, le prix médian des résidences unifamiliales a augmenté de 55 000 $ depuis le début de 2024.
« Cela commence à devenir de moins en moins facile pour les primo-accédants », argumente l’expert en immobilier. Nous constatons également une résurgence des surenchères sur les ventes.
Inventaire le plus bas
Selon M. Brant, il n’y a pas suffisamment de nouvelles inscriptions pour rééquilibrer le marché et ralentir la hausse des prix.
Dans un marché équilibré, il devrait mathématiquement y avoir suffisamment de maisons à vendre pour répondre à la demande pendant 8 à 10 mois sans nouvelles inscriptions. Dans la RMR de Québec, tous les produits immobiliers sur le marché seraient « épuisés en quatre mois », selon Charles Brant.
« La région est complètement à contre-courant du reste du Québec et du Canada. Il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande. Les gens ne sont pas pressés de vendre leur maison, car ils savent que les prix vont continuer à augmenter.»
Abordable néanmoins
Le directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ soutient que l’accès à la propriété demeure néanmoins abordable « pour une ville du calibre de Québec » en comparaison avec les autres grandes villes de la province et du pays.
« Le Québec se rapproche de plus en plus de Gatineau, mais c’est parti de loin. Avec la croissance démographique prévue et le niveau de construction qui a augmenté, mais qui reste faible, il est assez rare de voir un tel niveau d’accessibilité dans le pays.
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