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les premiers passagers de la ligne Volotea ont décollé

Un maigre rayon de soleil a accompagné, ce jeudi 7 novembre 2024, peu après 10 heures, le premier vol Brest-Londres de la compagnie Volotea. Pas de quoi redonner le sourire aux 177 passagers (sur 180 places disponibles).

« Un vol direct vers Londres était vide à Brest », racontent Marité et Jean. Les deux Landernéens se rendent régulièrement à Nantes rendre visite à leur fille qui vit dans la capitale britannique depuis plus de sept ans. « Pendant un moment, nous avons pris un vol depuis Dinard. Nous avons également essayé l’Eurostar. Mais il nous a fallu neuf heures pour y arriver ! », se souvient Marité. “Ça va quand même être plus rapide !” », ajoute Murielle, 65 ans, qui va rejoindre des amis britanniques. « Et là, j’ai payé le tiers de ce que ça me coûtait habituellement », raconte-t-elle.

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Marité et Jean sont heureux d’avoir enfin un vol direct pour rendre visite à leur fille, qui vit à Londres. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Beaucoup de touristes

Un coût limité qui séduit aussi les touristes comme Marie-Noëlle : « 180 € l’aller-retour pour deux, ça vaut le coup ! », souligne-t-elle. Priscilla et Steeve, de Landerneau (29), suivent également de près les ouvertures des nouvelles lignes Volotea : « Celle-là, nous l’attendions avec impatience. »

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Laurent, from Saint-Pol-de-Léon, is the first passenger on the inaugural Volotea Brest-London flight. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Pour Lise, Hugo, Julia (4 ans) et Isaac (13 mois), ce sera le premier voyage en famille pour profiter des décorations de Noël. Le premier à embarquer, Laurent, part à la rencontre d’un ami. « Mais je suis galeriste d’art, donc je vais aussi chercher du business… » confie-t-il.

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First family trip for Lise, Hugo and their two children Julia and Isaac. Destination London. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Dans l’autre sens, ce sont les affaires qui ont amené Christina et sa famille à Brest. « Je suis polonais. Nous sommes venus de Bilbao pour rencontrer quelqu’un avec qui je travaille, mais il n’y avait pas de vol direct », explique-t-elle en anglais. La plupart des 86 autres passagers du vol ont des liens familiaux dans la région. Déborah, une Brestoise installée à Brighton depuis 17 ans, a complètement changé ses projets pour s’adapter à la nouvelle offre. « Je viens rester avec ma famille pendant deux mois. Quand j’ai vu ce vol direct, j’étais super content ! »

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Deborah vit à Brighton depuis 17 ans. Originaire de Brest, elle revient pour deux mois. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

« Superbe ligne ! » »

Pour Sabaya, 35 ans, résidente de Londres, cette nouvelle ligne est « géniale ! » Elle rend visite à sa sœur, qui habite à 20 minutes de Brest. « J’ai acheté mon billet hier soir et me voilà. Avant, cela prenait facilement une journée. »

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Sabaya, 35, arrived from London where she lives to visit her sister, near Brest. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Même problématique pour Archie, 19 ans : « Avant, j’allais à Nantes. Pour me rejoindre, elle a également dû parcourir un long chemin. Ça fait du bien d’avoir enfin cette ligne ! », souffle cet Anglais qui retrouve avec bonheur sa copine brestoise dans l’aérogare. « En espérant que la file continue », Jean croise les doigts.

 
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