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face au silence, la prison ferme

Le silence et l’absence de mémoire auront constitué son seul témoignage. Sébastien T. est resté silencieux mercredi 6 novembre 2024, lors de l’audience visant à le juger une énième fois pour un incendie et les dégâts causés.

Plus de deux mois après l’incendie qui a détruit une partie d’un hôtel à Loches, l’accusé a choisi la défense qu’il connaissait déjà par le passé : des déclarations incomplètes, sans début d’explication.

Plusieurs fois depuis janvier 2021, Sébastien T., 41 ans, a dû s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Tours. Le bris de pare-brise constituait jusqu’alors la majorité des délits qui lui étaient reprochés. « Il faut faire attention »il a osé en mars 2022.

400 000 euros de dégâts

Aux minces espoirs de la victime qui espérait des réponses, mercredi, Sébastien T. a répondu avec mépris. Il a été condamné à huit mois de prison.

« C’est un moment très compliqué pour mon client qui cherchait quelque chose à comprendre. Tout cela se déroule dans un contexte émotionnellement lourd de soucis de veuvage et d’héritage auquel s’ajoutent des actes de vandalisme.regrette Me Séverine Payot, avocate du directeur de l’hôtel, contactée par La Nouvelle République JEUDI.

Fin août 2024, une chambre du Luccotel, située au rez-de-chaussée, a été détruite par les flammes et la fumée. L’établissement, situé sur les hauteurs de la cité royale, était inoccupé et fermé au public depuis le décès de son propriétaire un an plus tôt.

Selon les premiers chiffres des assurances, le préjudice dépasserait la somme de 400 000 euros.

 
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