“Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade” : le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a condamné jeudi le champion face à l’Atlético Madrid.
“Je demande au PSG de s’expliquer et aux clubs pour que la politique ne nuise pas au sport, qui doit toujours rester un catalyseur d’unité”, a écrit Bruno Retailleau sur son compte X. « Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont également interdits par les règlements de la Ligue et de l’UEFA. Si cela se reproduit, il faudra envisager d’interdire les tifos aux clubs qui ne respectent pas les règles. »
Avant Paris-Atlético, qui s’est soldé par une défaite 2-1 des Parisiens, le Collectif ultras Paris (CUP) a organisé un tifo avec le message « Palestine libre », autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, de Jérusalem, des chars ou encore une personne portant un keffieh.
L’immense toile dessinée qui recouvrait tout le stand d’Auteuil surmontait une banderole « Guerre sur le terrain mais paix dans le monde ».
“Le club n’était pas au courant du projet d’afficher un tel message”, a indiqué le PSG dans un communiqué transmis à l’AFP mercredi soir. « Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est – et doit rester – un lieu de communion autour d’une passion commune pour le football et s’oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade. »
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi, a réagi dans la soirée sur X : « Banderole scandaleuse ce soir au Parc des Princes ! Une carte où l’État d’Israël n’existe plus. Un combattant palestinien masqué. Ce n’est pas un message de paix mais un appel à la haine.
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