Lentement mais sûrement, la bronchiolite fait son grand retour en France comme toujours à cette période de l’année. Une nouvelle région, Les Hauts-de-France, sont en effet entrés dans la phase pré-épidémiquea indiqué ce 6 novembre Santé Publique France. Déjà, la semaine dernière, l’agence sanitaire annonçait que l’Île-de-France était la première région à subir l’épidémie en France métropolitaine. La Bretagne est en pré-épidémie depuis fin octobre. Guadeloupe et Martinique sont également touchées par l’épidémie depuis fin octobre et la Guyane depuis fin juillet.
Par ailleurs, Santé publique France précise que « les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en médecine communautaire ainsi qu’en milieu hospitalier », plus « restant à des niveaux inférieurs à ceux observés au cours des trois années précédant la même période ».
Une note positive que l’on doit peut-être à deux nouveaux traitements préventifs : l’un pour les bébés – Beyfortus d’AstraZeneca et Sanofi qui est un anticorps administré directement aux nourrissons – et l’autre pour les femmes enceintes, disponible depuis cette année – l’Abrysvo de Pfizer, qui peut être administré à eux avant la naissance. Beyfortus a été administré à 250 000 enfants l’année dernière et a contribué à prévenir entre 76% et 81% de formes graves de la maladie et éviter 5 800 hospitalisations, dont plus de 4 000 chez les bébés âgés de deux mois et moins, selon les calculs de deux études de Santé publique France et de l’Institut Pasteur.
Cela dit, les tout-petits restent les principales victimes de cette maladie. Du 28 octobre au 3 novembre, 1 740 enfants de moins de deux ans se sont rendus aux urgences pour bronchiolite, et 542 – presque tous des bébés de moins d’un an – ont été hospitalisés, soit plus que la semaine précédente.
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