Invité sur CNews mercredi soir après la victoire des Républicains aux Etats-Unis, le président de Reconquête a jugé que la gauche “perdait dans la bataille pour l’hégémonie culturelle”.
Il ne recule pas devant son plaisir. Quelques heures après la victoire triomphale de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le patron de Reconquête, Éric Zemmour, a salué la performance du milliardaire républicain. Alors que l’ancien polémiste, tenant, comme le septuagénaire américain, d’une ligne anti-immigration et protectionniste, avait été lourdement battu aux urnes il y a deux ans, il a affirmé mercredi soir sur CNews que l’ancien magnat de l’immobilier incarne « le non de la révolte à ce qu’incarne Kamala Harris, la révolte du peuple occidental – et en particulier du peuple américain pour défendre son identité. »
Une Source d’espoir pour celui qui a été battu à la présidentielle puis aux législatives de 2022, avant de voir son parti imploser après le timide succès aux élections européennes (à peine plus de 5% des voix). « En politique, nous ne sommes jamais morts. Vieux slogan, mais comme disait Coluche : « En plus ça me va »espère-t-il, laissant entendre que ses ambitions à l’Elysée sont intactes. Autre “leçon” que tire Éric Zemmour de cette élection historique : « Nous pouvons gagner contre presque l’ensemble du système médiatique. » Comme un message d’espoir envoyé à ses partisans à la vue de la vague rouge qui a traversé les Etats-Unis mardi. En ce sens, la seule députée européenne de Reconquête, Sarah Knafo, déplorait un peu plus tôt sur BFMTV “qu’on enterrait les hommes trop tôt” de la “trempe » par Donald Trump ou Éric Zemmour »qui défendent les véritables aspirations populaires des peuples occidentaux.
« Les Américains veulent rester américains »
Quant à la position qu’il faudra adopter pour retrouver des couleurs d’ici les prochaines échéances électorales, le leader de la Reconquête estime que la victoire est possible. « si nous ne renonçons pas à nos idées, en ne cédant pas à la diabolisation et à la respectabilisation. » Une flèche tirée contre Marine Le Pen qui cherche à institutionnaliser le Rassemblement national (RN). Au grand désarroi d’Éric Zemmour, qui dénonce régulièrement les renoncements programmatiques à la flamme du parti. “Trump n’a pas abandonné!”a insisté l’auteur de Suicide français (Albin Michel). L’occasion de rappeler son échange téléphonique avec le Républicain lors de la présidentielle de 2022.
À la recherche des causes de la défaite cinglante de la démocrate Kamala Harris, chantre de «l’union des droits» a finalement balayé les motivations ethniques ou sexistes du vote. « C’est la gauche qui a perdu dans la bataille pour l’hégémonie culturelle. Le peuple américain ne voulait plus se laisser berner.» a souligné Éric Zemmour, qui a enfilé son costume d’éditorialiste. Selon lui, le vice-président des États-Unis « Perdu parce que les Américains ne veulent pas devenir une minorité dans leur pays, être dominés par une alliance de minorités qui prendrait le dessus sur la majorité. Ils veulent rester américains.
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