Au vu des récentes inondations qui ont touché la France et de celles qui ont plongé l’Espagne dans le chaos, comment la ville de Saint-Jean-le-Blanc, située sur la rive droite de la Loire, dans le lit majeur du fleuve, et près de 100 % inondable, ça se prépare ?
“Il y a deux facteurs à prendre en compte, la crue de la Loire et les fortes pluies comme en 2016, où les rez-de-chaussée et les caves ont été inondés”, explique Oliver Silberberg, premier adjoint au maire. « Nous sommes actuellement en train de mettre à jour notre plan de sauvegarde, le document a dix ans. Nous y travaillons avec Stéphane Engel, adjoint chargé de la réserve civile créée il y a quelques mois. De même, notre Dicrim (document communal d’information sur les risques majeurs) est également mis à jour, même s’il reste adapté à diverses situations. »
Plusieurs scénarios
L’élu rappelle que la consigne essentielle aux habitants, en cas d’inondation, est de rester chez eux. Il a ensuite expliqué les différents scénarios d’inondation possibles, à commencer par le ruissellement des eaux pluviales urbaines, qui se produit en cas de très fortes pluies. « L’imperméabilisation des sols (routes, parkings, bâtiments) limite les infiltrations de pluie et augmente le ruissellement, ce qui provoque souvent une saturation et un refoulement du réseau d’évacuation des eaux pluviales. » Autre scénario possible, une rupture de la digue. L’inondation se produirait alors en amont, au point bas de la digue située au château de Lumina, à Saint-Denis-en-Val. « Le risque éventuel de rupture de digue sur notre commune serait évalué à une hauteur d’eau de 6,8 mètres sur l’échelle de Gien. »
Olivier Silberberg tient à souligner qu’actuellement, le système de confinement est fiable vis-à-vis des petites et moyennes crues. Mais s’agissant d’inondations plus importantes, le risque n’est pas nul.
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