DDurant sa campagne électorale, Donald Trump a déclaré qu’il était dans l’intérêt des États-Unis de mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a déclaré que s’il était réélu, il réglerait le problème en « 24 heures ».
« Il n’a jamais dit comment faire. Nous partons du principe qu’une solution rapide nécessite des concessions importantes, qui pourraient satisfaire (le président russe) Vladimir Poutine, comme le gel de la ligne de front là où elle se trouve pour le moment”, a expliqué Michel Liégeois, professeur de relations internationales à l’UCLouvain. Ce ne sont que des spéculations à ce stade. .
Bonne entente avec Poutine
Le 47e président des Etats-Unis a souvent souligné la bonne entente avec son homologue russe. Cela pourrait alors être organisé pour trouver un compromis.
“Si son premier voyage a lieu à Moscou, cela enverra un signal fort”, démontrant son intention de prendre rapidement une décision diplomatique. “Mais il est encore trop tôt, nous n’avons pas les éléments prioritaires pour la mise en œuvre”, a prévenu Liégeois.
Vladimir Poutine, de son côté, n’a pas l’intention de féliciter le milliardaire, précisant que ce dernier sera jugé sur la base de ses “actions”, a rapporté le Kremlin.
Une aide remise en question
Depuis le début de l’invasion, Donald Trump a aussi régulièrement exprimé des doutes sur les montants alloués par Washington pour soutenir Kiev.
“L’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine permet certes d’économiser de l’argent, mais cela prive également l’industrie d’armement américaine”, a-t-il poursuivi. « Le temps des négociations, du ralentissement de l’approvisionnement en armes, fera passer le temps et cela aura un impact électoral. Surtout dans les États industriels qui ont voté pour Donald Trump, où des pertes d’emplois pourraient survenir. »
Le candidat républicain Donald Trump a remporté mercredi la course à la Maison Blanche devant la démocrate Kamala Harris, devenant ainsi le 47e président des États-Unis d’Amérique.
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