Quand le perdants Les Français donnent la leçon à leurs homologues américains. Au lendemain de l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, La France insoumise – qui, comme chacun le sait, maîtrise parfaitement la recette pour remporter une élection présidentielle – chante déjà sa petite musique pour expliquer la défaite écrasante du camp démocrate. En substance : « Non, Kamala Harris n’est pas une camarade. »
« Les leçons politiques de cette élection sont claires. Sans un projet disruptif reprenant les aspirations massives à la justice sociale et fiscale, à la lutte antiraciste, à la délocalisation des emplois, notamment industriels, la gauche ne pourra pas battre l’extrême droite. peut-on lire dans un communiqué diffusé ce mercredi 6 octobre qui, en somme, accuse l’actuel vice-président d’être un « traître social » ou, pire, un François Hollande au pays de l’Oncle Sam. Et Jean-Luc Mélenchon de s’engager sur son compte X : « Les États-Unis ne pouvaient pas choisir la gauche : il n’y en avait pas. » Dommage que le chef suprême de LFI ne soit pas américain !
Pas assez pro-palestinien
Vous l’aurez compris : pour les Insoumis, si le candidat républicain a gagné avec une large avance – notamment en gagnant de nombreux « États clés » – ce n’est pas en raison du rejet de l’immigration clandestine, ni en raison d’une méfiance des classes populaires à l’égard de l’immigration clandestine. élites, ni (encore moins) grâce à un éventuel soutien de la population aux thèses libérales de personnalités comme Elon Musk. Au contraire : c’est parce que Kamala Harris a repris le pouvoir. « discours anti-migrants » de son adversaire et n’a pas proposé « grand plan contre le changement climatique »…
Surtout, le candidat démocrate a commis une bourde, une erreur impardonnable pour tout représentant de la gauche authentiquement radicale : rompre avec le soutien à Israël dans le conflit au Moyen-Orient. «C’est le résultat du refus de Kamala Harris de défendre la paix et le droit international, et notamment de dénoncer le génocide en cours à Gaza. Elle n’a pas réussi à mobiliser l’électorat populaire nécessaire à sa victoire. »assure LFI dans son analyse, confondant ledit « électorat populaire » avec une minorité étudiante bruyante sur les campus américains. Le sexagénaire aurait-il dû mieux considérer le Hamas comme un “mouvement de résistance” ?
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Aussi déconnecté que politique, ce discours de La France insoumise se heurte aussi aux faits. Car il y avait bien une représentante de la gauche radicale en lice lors de ce scrutin : Jill Stein, candidate du Parti Vert, dont les positions se révèlent » extrêmement proche des Insoumis », Dixit Mélenchon à la veille du scrutin. Son score ? 0,4% du suffrage populaire et 0% du collège électoral.
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