Mais revenons au TSBA. Au moment où nous écrivons ces lignes, Air Austral, Air Corsica et Corsair n’ont pas encore pris leur décision de répercuter ou non la hausse à venir.
Nul doute qu’ils augmenteront leurs tickets d’ici quelques jours ou semaines, pour éviter de perdre trop d’argent.
Que ce soit pour Air Caraïbes, French Bee ou Air France, la taxe Chirac est répercutée sur un seul tronçon, à savoir les vols au départ de la métropole et à destination des territoires d’outre-mer.
Cette décision de n’appliquer le triplement du TSBA que sur une partie seulement du tronçon implique que les entreprises ont intégré la future exonération à venir pour les Outre-mer et la Corse.
Comme nous vous le révélions, un amendement a été déposé pour éviter une flambée des prix et apaiser les tensions sociales dans ces territoires.
“Sur l’exonération des territoires d’outre-mer, nous verrions bien un traitement spécifique pour ces régions.
La ministre du Tourisme a rappelé qu’elle serait sensible à un traitement particulier pour les territoires d’outre-mer en ce qui concerne l’évolution de la fiscalité”, nous apprend-on à Bercy.
Sauf que, selon une Source bien informée, cette exonération ne peut s’appliquer que sur une partie du tronçon et non sur le billet aller-retour, d’où les tarifs pratiqués.
L’Europe ne pourrait pas tolérer une fiscalité différente dans un même pays, justifie cette même Source.
Ce qu’on voit avec l’exemple suivant, c’est que le secteur est résigné, ça ne fera pas bouger l’exécutif sur le sujet. La sortie de François Durovray dans la Tribune ne laisse aucun doute, puisque pour le ministre délégué chargé des Transports, «une taxe de 9,5 euros ne déstabilise pas le secteur aérien.”
Le triplement de la taxe dite Chirac aura donc lieu et les entreprises devront le faire sous peine de devoir mettre la main à la poche.
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