Pénurie cyclique de main-d’œuvre à la traversée Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine

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Le manque de main-d’œuvre maritime entraîne des réductions de service répétées à la traversée Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine depuis deux ans. La Société des traversiers du Québec (STQ) estime que le manque d’instituts de formation du personnel maritime à travers la province fait partie du problème.

Le STQ a annoncé une autre réduction des services du traversier Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine plus tôt cette semaine.

Un seul navire fonctionnera matin et soir du 5 novembre au 3 décembre, ce qui signifie que les départs se feront toutes les 40 minutes plutôt que toutes les 20 minutes.

Le STQ a réduit ses horaires à ce passage à plusieurs reprises au cours des deux dernières années.

La Compagnie indique que le problème est toujours le même, à savoir le manque de personnel maritime qualifié.

Le seul établissement de formation francophone qui offre des programmes pour officiers de navigation et officiers mécaniciens en Amérique du Nord est l’Institut maritime du Québec (IMQ), situé à Rimouski.

L’IMQ affirme que le taux de placement des diplômés du DEC en techniques de navigation et de génie mécanique maritime est de près de 100 %, signe de la forte demande pour ces métiers.

Le STQ assure qu’elle poursuit actuellement son recrutement de marins certifiés. La Compagnie n’a pas confirmé le nombre de marins nécessaires pour combler son effectif.