L’observatoire de la NASA publie une photo satellite pour illustrer l’étendue des dégâts à Valence

1 100 personnes ont été déployées par une unité militaire pour renforcer les opérations de secours contre les inondations.

Des images satellites qui illustrent l’ampleur du désastre

Les pertes en vies humaines et les dégâts matériels dans l’est de l’Espagne dus aux récentes inondations semblent sans précédent. Des pluies inattendues sont tombées sur Valence et sa région. Des eaux boueuses ont envahi les villes et les habitations. Le bilan est lourd : c’est la catastrophe la plus meurtrière pour un pays européen depuis 1967.

Le 30 octobre 2024, les images satellite de la NASA, capturées par l’OLI (Operational Land Imager) de Landsat 8, ont capturé l’étendue des dégâts en capturant la ville et la banlieue de Valence avant et après la catastrophe. Sur la photo du 30 octobre, on voit «inondations généralisées de terres urbaines et agricoles». La première photo date du 25 octobre 2022.

Aide de 31,4 milliards d’euros demandée au gouvernement espagnol

Selon l’agence météorologique espagnole AEMET, à Chiva il a plu l’équivalent de 50 centimètres de pluie en huit heures. Les eaux de ces inondations ont provoqué le débordement du fleuve Turia et des zones humides côtières de L’Albufera. Outre les morts, des voies ferrées, des routes et des ponts ont été endommagés. Jusqu’à jeudi dernier, des milliers de personnes n’avaient toujours pas accès à Internet.

Après les inondations subies par la commune de Valence et sa région dans la nuit du 29 au 30 octobre, faisant 210 morts selon un bilan provisoire, l’heure est désormais à la colère, à la tristesse motivée par le sentiment d’impuissance, et à la solidarité. . Le président de la région a récemment demandé une aide de 31,4 milliards d’euros au gouvernement espagnol pour que les habitants puissent acheter une voiture, reconstruire leur maison, etc.

DANA, le responsable des inondations

A l’origine de ces catastrophes, un phénomène météorologique, « DANA », acronyme de dépression isolée à des niveaux élevésou dépression isolée de haut niveau en français, selon The Conversation. Ils se produisent plus fréquemment et plus intensément en réponse à la déstabilisation du courant-jet polaire et au réchauffement climatique.

« Les vents ne sont peut-être pas aussi forts qu’un ouragan, mais en termes de précipitations et d’intensité, ils peuvent même les surpasser. Ces événements peuvent provoquer des dégâts matériels et des pertes humaines aussi importants que ceux d’un ouragan moyen. » Jorge Olcina, directeur du laboratoire de climatologie de l’Université d’Alicante, a déclaré à Live Science.